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I.'52 i LETTRES MISSIVES vous avoir en sa saincte garde. Escript à Paris, ce dernier jour de mars 15g[i. É ' — HENRY. t sonner. — - _l59l1. — 1°' AVRIL. —I"°. . Orig. — Arch. de M. le marquis de Bourdcille. ( Q A MONS“ DE BOUBDEILLE, ’ i ;*“ “ csiwarame ma cmqumrz uom1ns nmmzs bn Mns onnossmcns, couvmmnun nr snsnscxm. u Mon mrs ma vnmconn. Mons' de Bourdeille, Ce n’a jamais esté mon opinion que vous eus- siés poursuivy ny desiré la trelve, car je scay que cela est trop esloigné du desir que vous avés de paroistre ep vostre profession ; mais à la verité je n'avois.pas trouvé bon que elle eust esté accordée sans premie- rement me l'avoir [`aict entendre et en avoir sceu ma volonté.Vous aurés depuis entendu quelle elle a esté sur la trelive generale qui a esté ac- cordée potu toute la province de Guyenne, jusques à la fin du mois prochain. Vous aurés entre cy et là mon cousin le mareschal de Ma- tignon de retour par delà, par lequel vous serés inl’ormé`de 1na volonté sur le iaict de la dicte trefve. Il remportera aussy avec luy l’estat de la despense que je veulx faire pour la guerre en toute la dicte pro- vince, ou vous verres que ce qui est de vostre departement nla pas esté oublié, mesme les garnisons de Brantosme et de Bourdeille, ldont vous m'avés escript. J’ay aussy ordonné à mon dict cousin de vous assister de forces et de moyens quand vous l’advertirés des occasions que vous aurés d’entreprendre quelque chose, ce que je nfasseure qu’il“l’era bien volontiers. Ce sera‘ aussy à vous d’estre en bonne correspondance avec luy, J’ay eu desplaisir de voir en vostre lettre la trahison qui a _ esté faicte sur Yentreprise de Perigueux, et encores plus que ç'ait esté _ aux despens de la vie de ceulx qui s’en sont meslez, mesme de ceste pauvre demoiselle-; qui a esté une inhuiiianité trop barbare. Je seray bien ayse, si l'occasion s'en presente, que vous en puissiés avoir la _ revenche. Vous verres par mon aultre lettre, qui est en ce pacquet,