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LETTRES MISSIVES


le renfort de vos gens prés demoy, qu’il vous apleu mefaire esperer, parce que je demetuerois trop foible pour faire teste à la campagne aux Forcesde llennemy de ce costé, chantant qu’il pourroit prendre trop grand advantage si jiestois contraint la luy abandonner : et me remet- tant s1u le tout à ce que _j’ay prié le s' de Sydney vous remonstrer et dire en mon IIOIII, apres mlestre resjouy avec vous, comme je fais par la resente, de Yadvancement cu’il lait à Dieu donner à mes dictes . P l P p , affaires, Je le prie, en vous baisant humblement les mains, qu’il vous ayt, Madame, en sa tres saincte et digne garde. Escript à Paris, au Louvre, ce xxv_]° mars. I . _ Vostre bien affectionne frere et amy, HENRY. _ [l59l1. — 26 Mans.] — ll". Imprimé. -«JournaZ de Lcstoilc, au 26 mars 159li. A MONS“ DE DUNES D’ENTBAGUET’, couvnmmun on rruvxsns. Mons' de Pluviers, Je vous prie me venir trouver incontinent en ce lieu, ou vous me verres en mon char triumphant. C'est chose que je desire, et pour vous dire chose de bouche que je ne vous puis mander ' par escript. De Paris. HENRY. ' ‘ Charles de Balsac, seigneur de Dunes, nement d’Orléans et capitaine de cinquante A comte de Graville, dit le bel Entraguet, hommes d’armes des ordonnances, enfin ëtaitle sixième llls de Guillaume de Bal- l chevalier des Ordres en 1595, suivant le sac, seigneur d’Entragues, et de Louise P. Anselme, que Saint-Foix taxe d’erreur d’Humiè1 es. Il est fameux dans les mé- à ce sujet, prétendant que ce ne fut moires du règne de Henri HI par le duel point Entraguet mais son neveu, nommé qu’il eut en 1578, assisté de Ptibérac et comme lui Charles de Balsac, qui fut com- Schomberg, contre le comte de Quélus, pris dans cette promotion de l’ordre du dont les seconds étaient Maugiron et Li- Saint-Esprit. Il semble que Saint—Foix, varot. Malgré le désespoir où la mort de liistoriographe des Ordres du Roi, a dû Quélus plongea Henri III, d’Entragues avoir des preuves de ce qu’il avance ainsi, obtint grâce auprès du Roi quelque temps en réfutant le savant augustin déchaussé. après. Il fut lieutenant général au gouver- Cependant, comme lui-même donne à