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l2Ãt LETTRES MISSIVE’S j’avois donné bon ordre. Il ne reste que la Bastille, laquelle j’espere avoir bien tost, s’il Dieu plaist. Je m’asseure que vous serés bien aise de ceste bonne nouvelle, qui est de telle importance à mon service qu’il y` a apparence que l’exemple apportera quant et soy plusieurs autres bons succés en mes allaires : et sur ce, je prie Dieu, Mons' le marquis, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Escriptxà Paris, c` 5 i le XXI`] mars 15gli . HE Y. ' U nsvor. 159li. — 23 Mans. . ` Imprimé. — Mémoires dc messirc Philippe : de Mornay, édit. in-A°, t. II, p. .402. c fg ° [A M. DU PLESSIS.] Mons" du Plessis, Puisque celuy que vous m’envoyastes à Chartres slen est retourné avec ce qui estoit necessaire pour l'aH’aire qu’a ne- gocié Erard, je vous prie d’y mettre lin au plus tost ; car j’y suis re- solu ‘. Vous sçaurés comme hier ma bonne ville de'Paris se remit en mon obeissance ; dans peu de jours vous aurés semblables nouvelles d’aultres : loués-en Dieu comme j’ay Iaict. Le s' de Puycheric2 est icy ; ° Des lettres semblables durent être pétition littérale de celle-ci, sauf les pre- adressées aux autres ambassadeurs. Celle mières lignes. que nous avons à M. de Brèves est la ré- ~ ' Voyez ci-dessus, au commencement gouverneur de la ville d’Angers,àlaquelle i' du mois de se >tembre et le 2 décembre il écrivit uel ues `ours a rès : _ l 7 (I (I J P 1593, les deux lettres à la reine Marguc- « Messieurs, Je vous ay bien voulu don- rite. Mornay avait été chargé, avec Bel- ner advis de l’estat des allaires du Roy et lièvre et Schomberg, des préliminaires de comme heureusement elles succedent de la dissolution du maria e du Boi avec 'our à autre, à l,6X61I1 le de ce ui s’est 8 J P *1 - cette rincesse, ui consistaient d'abord à assé à Paris. M. de Villars a remis en l’o— P CI P - assurer honorablement son existence. Ce beissance de Sa Majesté Rouen, le Havre point fut arrêté à la satisfaction des deux deGrace, Verneuil et toutle pays de Nor- parties. On en peut voir les conditions à mandie, horsmis Honfleur, auquel com- la page 2 13 de la Vie de Mornay. mande le seigneur de Crillon : l'on espere “ Il était protestant, ami de Mornay, et que Noyon se remettrabien tost en l'0—