Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/139

Cette page n’a pas encore été corrigée

. . DE HENRI IV. 121 que un seul bourgeois ayjt receu incommodité en sa personne ny en ses biens, sinon trois ou* quatre qui se sont faict tuer par leurs obsti- nation et dedain de la grace qui leur estoit faiete de ma part, s’estans par leurs armes voullu opposer non seulement à mes forces, mais aussy au consentement et desir presquegeneral de leurs concitoyens de me recongnoistre, comme ils ont tesmoigné, venans au devant de moy les . bras estendus, avec allegresse et grandes acclamations, cryans Vive le _ Boy! Iles estrangers qui estoient dans la dicte ville se sont retirez en un lo is et ont mis les armes bas, en leur accordant de ma art, comme . P .’l • I C Jay faict, de s’en aller vies et bagues sauves-, et sont partys dés ceste a rés-dinée. La Bastille tient encores, si `eu fourn e touttesfois . P Y dlhommes et des commoditez necessaires, que ien espere la prinse dans eu de 'ours. Ce endant `e vous a, bien voullu advertir de ce .l P .l _ qui est succedé, au surplus attendant que vous en saches les aultres particularitez. A quoy _i’ad_jousteray encores que sur les huict heures, . voyant tout le reste paisible _i’en ay esté rendre grace à Dien dans la g’rande’eglise Nostre-Dame, où j’ay par mesme moyen ouy la messe, q ` desirant aussysque par processions et aultres solennitez -vous luy en faciès rendre semblables graces, avec feux de joye, comme ce bon succés le merite, qui en peut tirer beaucoup,*d’autres apres soy par son exemple 2. Escript en ma bonne ville de- Paris ; ce xxxf jour de mars 1 5gli. » » . . - HENRY. ' il mzvor,. ’ La lettre à M. de Bourdeille et celle à celle qui est adressée à 15 ville d’Angers : M. de Sourdis se terminent ici par la for- « Vous ferez rendre graces à Dieu de tant et mule : Pricmt Dieu., etc. Les lettres aux signalées benedictions, faisant chanter le parlements s’a1 rêtent à la recommandation Tc Daum, et toutes autres demonstrations de faire rendre grâce à Dieu, avec pro- publiques esgales au contentement que cessions et feux de joie. On lit à~la lin de tous bons Francois en doibvent avoir. » t tnrriins on mmm nv. - -xv. 16