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LETTRES MISSIVES


tion entiere de la Normandie en mon obeïssance ‘, lesquels j’appellerois volontiers des miracles 2, si je ne scavois bien que l’on ne donne point ce tiltre aux choses tant journalieres et ordinaires que me sont les preuves par ellect de vostre loyale aflection, laquelle aussyjje n’ou— ` blieray jamais. Je serois tres ayse de pouvoir faire promptement le VOyë1g€ &UqUBl VOUS _lTl€ COI’lVléS, CHI` la P€1`SOI11'1€ et l, OUVI’Zig€ le IDG- ritent ; mais une aultre de non moindre importance me retient icy attaché, à laquelle 3 mesme je seray bien ayse que vous participiés. P2lI’ll8, I]lÃ, je VOUS _PI’l€ (aprés D€&I'lll'DOlIlS (IUC VOUS aurés si l)l€l'l €tHi(? l’D]y Vostre tfaicté, que Vostre absence nly puisse apporter (l,&lllCI’Hl lOl'l), venés me trouver vers le xx"‘°ide ce mois à Senlis, ou le xx1° à S'—Denys, aflin que vous aidiés à crier Vive le Roy dans Paris, et puis nous en ' Cette réduction n'était pas encore ef`- de ceste ville et—de plusieurs aultres qui fectuee, mais tout était conclu avec Vil- suivent son exemple semblent le meriter : ' lars ; l’acte en bonne Forme par lequel il sur quoyi attendant l'honneur de vos com- ` sfengageait avait recu sa signature et celle' mandemens, je prieray le Createur, ` de Rosny, qui avait aussitôt écrit de Rouen ` 4 il, a Henri lV. ç , u « Qu’il donne, en bonne santé, à Vostre °' Slœ’ . Majesté, tres heureuse et longue, vie. « La l)Ol’llÉ (l€ Dieu, V()5L]‘@ vgrlu gl, De Vostre Majesté le tres humble et tre! vostre fortune ont tellement fortilié mon °b’l°'°""°bl°°°°'°°"°l°°" eeeeeee et neeieeee mee entremise, que DE "`“"““E * je vous puis maintenant nommer duc pal- ‘ Le recit détaillé de la négociation de sible de toute la Normandie, au moins si Rosny, conduite avec une habileté supé- la foy et le seing d'un homme de bien et_ `rieure, à travers toutes sortes d'incidents, , _ d’honneur en peut estre caution suffisante ; est un des morceaux les plus intéressants car monsieur de Villars a treaallegrement des (llïconornics royales. ' signé les articles dont j’ay cy devant en- ” Henri IV construit ici sa phrase, en voyé coppie à Vostre Majesté, et m'a Faict . répondant à l’idée dlentreprise, quoique le tous les sermens requis ; mais nous en mot ne se trouve point dans la phrase avons dilleré la declaration publique jus- précédente. On trouve des exemples de _ ques à ce qu'il se soit renforcé de gens de cette négligence chez les anciens, qui, à guerre, et que je scache si Vostre Majesté une certaine époque, en firent une sorte mesme veut estre presente à un si bon clélégance ; et elle est désignée comme œuvre, comme les bonnes qualitesdu ca- une figure de style dans les nomencla- valier dont il est question et l’importance tures de leurs grammairiens., _