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, DE HENRI IV. À, 103 tisfaict, des le X1lllC* de janvier, eni sorte que je l’attends de retour dans peu de jours. Je crois que ceste rigueur du Pape ne fera que p confirmer davantage envers moy Yaffection de mes subjects catho- liques qui me recognoissent, et d’aultres qui sont en bonne disposi- t.ion, tous estans bien esclaircys qu’il demeure en son tort ; mais les moyens- qu’il pourra adjouster d’hommes et deniers pour me faire la guerre ne pourront que rendre mes allaires plus difliciles, et crains bien aussy que la crainte de ses fulminations ne retienne les bonnes volontez ailleurs de produire leurs effects : qui est tout ce que je puis dire du voyage de mon dict cousin, attendant son retour. ~ Et pour le surplus de mes affaires et de liestat auquel ils sont pre- sentement, j’en ay devise si particulierement avec le s' de `Sideney et le s" Edmonds, qui s’en va par delà et est si bien informé de longue main, que je ne sçaurois qu’y adjouster, joinot que j’ay telle confiance — d’eux, qu’ils en informeront dignement et lidellement leur maistresse ; . et à vous particulierement je m’asseure que le dict s' Edmonds vous en -~esclaircira, comme je ne luy en ay rien celé. Sur ce, je prie Dieu, Mons" de Beauvoir, vous avoir en sa saincte garde. Escript à Chartres, le dernier jour de fevrier 1 5gli 3. i . HENRY. ` 159£t.—— 2 Mans. i _\ i Cop. - B. R. Suppl. fr. Ms. 1009-1. Imprimé. — OEconomies royales, édit. orig. t. I, p. 218. -- Vie militaire et privée de Henri IV. Paris, an xu, in-8°, p. 202. [A' M. DE BOSNY.] Mon amy, .l’ay veu par vostre lettre du dernier febvrier que vous avés traicté avec le' s' de Medavid ‘, ce qui m'est encores plus par- ° Une partie de cette lettre etait ecrite en chiffres. _ i ‘ Lafaveur de Rosny allait chaque jour preuve éclatante par les pleins pouvoirs en augmentant, et le Roi lui en donna une qu’il lui remit pour traiter avec Villars de