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LETTRES MISSIVES


sur ce, faict expedier nos lettres patentes, par lesquelles vous serés amplement instruicts de nostre intention. Tenés soigneusement la main à l’execution d’icelles et à tout ce que vous jugerés importer nostre servicel. Donné à Mante, le XXIXC jour de janvier 159.4.

HENRY.

rorinn. 159lt. — 1°’ FÉVRIER. _ Orig. autographe. — Archives de M. le baron de Bernon, au château de la Guillemaudière, près Sainte-Hermine (Vendée). ` A MONS“ DE LA GUINEMAUDIEBE ‘. Mons' de la Guinemaudiere, J’ay ordonné au s' du Plessis, que vous voirrés, _de vous dire quelque chose de ma part. Je vous prie donc l’en croire comme moy-mesme et Vous asseurer que je ne perdray la Sou- venance de vos services, comme vous Sentirês, lloccasion s’en ollrant. i Sm ce, Dieu vous ayt en sa garde. Ce premier de fevrier 159ll, à _ Mame. . HENRY. ' Cette lettre, terminée ici par la for- faits qu'elle relate, jointe à son peu d'é- mule car tel est nostre plaisir, n’est point tendue, nous a paru mériter une excep- une lettre missive. Mais la singularité des tion. ` ‘ Benjamin de Bernon, seigneur de Jean de Bernon et de Perrette Annonay. i ' l'Isleau, de la Bernonière, de la Guille- Il avait été élevé dans la religion réfor- maudière, etc. d’une ancienne famille du mee, qu'avait embrassée son père, et il bas Poitou, originaire de Bourgogne, et figure, avec son frère Jean, sur la liste qui fait remonter son origine aux premiers des gentilshommes protestants du gou- comtes de Mâcon, était né, en 1561, de vernement de la Rochelle.