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i DE HENRI IV. 1009 partement, suivant vost’ë advis ; mais conduises—vous en cela si dex- trement qu’ils n’attribuent a vostre retraicte aulcune diminution d’a— mitie de ma part envers eux, afiin de mesnager et conserver la coma modité pour le traflicq de mes subjects ; et quand vous serés arrivé par deçà, je recognoistray les services que vous m’avés faicts, selon vos merites. Mais vous ne m’avés advisé d’un cbiaous de ceste Porte qu’on dict estre arrivé à Florence, ou il a esté receu tres bonneste- ment par le grand duc, avec lequel le bruict est qu’il traicte d’aultre chose que du trafiicq de ses subjects. Toutesfois je ne le puis croire, et auray plaisir que vous me donniés advis de ce que vous en juge- rés zpriant Dieu, Mons' de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript a Paris, le x1ij° jour de juin 1598.

HENRY.

`- [1598.] —— 15 Jun :. ‘ Orig. autographe. — Musée britannique, Mss. Egerton, vol. 5, fol. 70. Transcription de M. Delpib Cop. -Archîves de M. de la Force. a A MONS" DE CAUMONT. Mons‘° de Caumont, Par deux diverses fois que l’on m’avoit rapporté la mort du s' vicomte de Mebarin, bailly de mon pays de Myxe en la basse Navarre, j’avois tousjours disposé de son estat de bailly en faveur du s' Decliaus, l’un de mes gentilsbommes ordinaires, luy ayant promis de longue main que lorsque vacation arriveroit du dict estat, je le prefererois à tout aultre, comme encore mon intention est telle ; mais jay esté adverty que par l'amplia tion de vostre pou- j voir que je vous ieis clepescber a Rouen, je vous ay permis de pour- veoir à la pluspart des estats de mon royaulme et pays souverain, et qu’entre aultres vous aves la disposition de semblables estats ; qui est le seul subject pour lequel je vous fais ce mot et vous envoye ce lacquais, exprès pour vous advertir que, advenant la mort du s' vi- comte de Mebarin, je veux et entends que le dict s‘” Decliaux jouisse de mes promesses, si souvent pour ce regard reiterées, et qu’il rnrrars mc mmm xv.—uv. 127