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DE HENRI IV. 997 ave conferé avec vous ; car `en verité ce soucy me poise plus sur le ëcœur que je ne le vous puis escrireb. Ce sera la lin de la presente, avec i laquelle vous recevres les dicts passe-ports en blanc que vous aves de- mandez, et celuy de Iainloassadeur de Savoye ; mais vous aures soing de remplir les dicts passe-ports, et de tenir registre exact de ceulx dont vous les remplirés, en les delivrant. .I’ay aussy escript à Bayonne et à Lyon qu'ils laissent passer leurs courriers, et ay donné advis par- tout de la dicte cessation d'armes et actes d’hostilité, voire mesmes _ de la conclusion de la dicte paix, de laquelle je prie Dieu de nous faire longuement jouir : et je le prie, Mess” de Bellievre et de Sil- lery, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à le xx° jour de ma 15 8. y 9 * . HENRY. ' 1598. — 20 MAI. — II'". I Cop.— B. N. Fonds Béthune, Ms. i89‘72, fol. 80 verso. — Même fonds, Ms. 8972-2, fol. x-yz verso. — Fonds Fontanieu, Ms. P. 7li. — B. N. Fonds Brienne, Ms. 66, fol. 1 ig verso. — Et Suppl. fr. Ms. 1009-3. Imprimé. — Mémoires et correspondance de du Plessis-Mornay, 182b, in-8°, t. VIII, p. SI ;. [AU CARDINAL DE FLORENCE.] Mon Cousin, J e me suis ja resjouy avec vous, par ma derniere let- tre, de l’heureuse lin que Dieu a donnee, par vostre prudence et perseverance, au bon œuvre entrepris par Nostre Sainct Pere, pour le repos general de la chrestiente, dont je ne doubte point que vous n’ayes receu une tres grande consolation, apres tant de travaux que vous aves supportez, et dillicultez que [vous] aves surmontees pour y parvenir. Toutes lesquelles aussy augmentent nostre obligation en- vers vous, et rendront vostre nom plus glorieux a la posterite. Dont . je me conjouis derechef avec vous, mon Cousin, vous remerciant du tesmoignage que vous aves voulu me rendre par vostre lettre du ll': ‘ Henri IV ne revint pas sur cette determination. Le duc d’AumaIe ne fut point com- pris au traité, et mourut en exil. .