Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome4.djvu/1013

Cette page n’a pas encore été corrigée

DE HENRI IV. 99] servir auprés de vous, sanssle changer pour la compagnie du s" de - Saint-Antho, que j’ay toujours creuîdevoir estre comprinse au nombre des sept qui sont `couchées sur Yestat sous le 'régiment du s' de Mar-, ` zay duquel estoitmestre de camp devant luy le baron de Thenisay 1. Touteslois, quand je vous verray et mon cousin le mareschal de Biron, nous pourveoirons à la demande que cé porteur m’a faicte de mettre la dicte compagnie au regiment de Picardie, comme nous jugerons estre pour le mieux. Aussy bien l’auldra—t-il toucher à plusieurs aul- tres quand nous serons ensemble. Quoy attendant, laictes vivre la- dicte compagnie de pain, et luy faictes _part des prests, si vous avés moyen d’en faire à l’armée, de facon qu’elle ne se rompe point. Mais ‘ je suis bien en plus grande peine des compagnies de chevaulx-legers, tant je crains que vous ne les puissiés retenir dans leurs garnisons jusquîà mon arrivée, parce que je ne sçay si Yargent de Zamet que vous attendiés vous sera envoyé et fourny à temps pour les contenter et les laire demeurer aux ¢dictes garnisons comme je desire qu’elles lacent, et vous prie y tenir la main de tout vostre pouvoir. Je vous ay envoyé la Corbiniere, pour vous aider à chastierfet amander les laultes de Poisblanc, lesquelles je ne veux aulcunement excuser ny ‘ remettre. Partant, estans telles que vous m’avés escriptîqulelles sont, je ne puis que trouver bon quelles soient promptement et exemplai- `_ rement reparées ; au moyen de quoy donnés—y l’ord1 e que vous co- gnoistrés estre necessaire et raisonnable pour mon service ; mais je suis tres aise de quoy vostre compagnie et celle d’Esplandian se soient purgées en` vostre endroit des malelices dont elles avoient esté accusées ; de quoy nous parlerons plus au long quand nous serons en- ' semble, comme nous ferons de toutes aultres occurrences, et mesmes ‘ Denis de Golan, seigneur de Nogent, crite de cette famille, Denis de Gelan est second fils de Barnabé de Gelan et de qualifié mestre de camp d'un régiment Charlotte de Saint-Antost, était devenu français. Il avait sans doute, avantla date baron de Thénissey par le testament que de cette lettre, cédé sa charge à un de ses son frère aîné Antoine de Gelan, baron parents maternels, du même nom que sa de Thénissey, avait fait en sa faveur, le mère. 1" août nog ;. Dans la généalogie manus- `