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LETTRES MISSIVES


je n’ay voulu dilierer davantage à vous remercier de l’aH’ection avec laquelle ils m’ont fait sçavoir que vous aves embrasse et favorisé tout ce qui me concerne, et vous asseurer que m’en ressens si obligé à Nostre Sainct Pere, et à vous en particulier, que je n’en perdray ja- mais la memoire, et ne seray content qu’il ne se presente occasion pour m’en revancher et la recognoistre, au contentement de Sa Sainc— _ tete et au vostre, comme vous diront plus au long mes dicts ambassa- deu1 s. A tant, je prie Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte et digne garde. HENRY. . [1598. — .11 MM.] Cop. — B. N. Fonds Béthune, Ms. 8972, I’ol.'35. — Même fonds, Ms. 8972-2, fol. 1.âo. — Fonds Brienne, Ms. 66, Fol. 179 verso. — Fonds Fontanieu, Ms. P. 7/:. — Suppl. Ir. Ms. 1009-fa. Imprimé. — Il/énzoircs rt correspondance de du Plessis-Morncry, 182/i, in-8°, t. VIII, p. 50/1. [AU PAPE.] Tres Sainct Pere, Puisque Dieu nous a donné la paix, par le moyen de Vostre Saincteté, il est bien raisonnable qu’apres en avoir loué sa divine majesté, comme j’ay fait de tout mon cœur, je ne diflere davantage d’en remercier Vostre Saincteté, et me conjouir avec elle de la gloire que ce bon œuvre adjoustera aux precedentes de son lieu- reux pontificat, qui ne rendra la memoire de son sainct nom moins recommandable a la posterité que ses vertueuses et sainctes actions nous obligent tous a l"honorer, servir et aimer. Je supplie donc Vos- tre Saincteté trouver bon ~que mon ambassadeur s’acquitte de ce deb- voir envers Vostre Sainctete, pour errhes de 1na gratitude, et attendant que _i’y satisface publiquement, comme je feray avec la grace de Dieu, quand il sera permis de manifester le traicté qui s’en est ensuivy, qui - est deub aprés Dieu à Vostre Saincteté, à la prudence de son tres fidele et allectionné legat, mon cher cousin et amy, et a la diligence _ du pere general de l’ordre de Sainct-François. Tres Sainct Pere, c’est un tesmoignage que nous debvons tous ensemble à leur vertu et me- rite, mais auquel je recognois estre en mon particulier plus attenu