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. DE HENRI IV. . 983 plus longue : priant Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en sa tres saincte et digne garde. Escript à Nantes, le vf jour de may 1598. _ — . HENRY. ` nn m :urv11.1.n. y [1598Q]- 8 MM. ' Cop. — B. N. Suppl. fr. Ms. lOO9 4.~ _ . - [A GABRIELLE DFSTRÉES.] . _ Mon vray cœur, La Varanne vient de arriver, qui `m’a `apporte de ` vos lettres,— par- ou vous me mandes que vous m’aimes mille fois plus ` que moy .à vous : vous en aves menty, et le vous soutiendray avec les armes que vous aves choisyes. Soubdain que jlay eu resolu ce que je deviendray, je vous ay depesche ce courrier pour lvous dire que jeudy pour le plustard je partiray de Rennes pour nous acheminer vers la grande cite, et seray lundy dix-huitiesme à la Fleche. Mesures , vostre voyage à vous y trouver ce jour-là. Je suis bien marry que vous n’estes pas venue à Rennes, car aujourd’huy mesdames de Laval et _ de Torigny y sont venues. Demain jeles voirray, et vous en mande- 1 ray des nouvelles. Envoyés par ce courrier les lettres du gouvernement de nostre (ils, aflin que je les face verifier à` la court de parlement}. Mon menon, je ne vous verray de dix jours, c'est` pour mourir. Je ne y vous mande point mon deplaisir, vous series trop glorieuse. Jamais je ne vous aimay tant que je fais ; c’est vous en dire trop, je vous A donne le bonsoir et des baisers par millions. Ce 8° may, de Fontaine. ’ Le parlement de Rennes. Car c’etaient mentàCesar de Vendôme en lui accordant les lettres de gouverneur de Bretagne. Le sa- fille. ‘ duc de Mercœur avait cédé ce gouverne- _r_