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978 LÉTTBES MISSIVES duc de Nevers l'.ordre—que : vous y aves donné. Sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. Escript à Nantes, le 111_]° ` ‘ de 1 . Jour i may 598 HENRY. . ' ‘ rorxrn. ` 1598. — A MA1.—III"‘“. Orîg. - B. N. Fonds Béthune, Ms. 9068, fol. 86 recto. Cop. --- Suppl. fr. Ms. 1009-4. [AU CONNÉTABBE.] Mon Cousin, J’ay eu par vostre depescbe du XV1° du passe l’advis de Yentreprinse que le s' de Fosseuse avoit executee au comté de Roussillon. Slil s’en est peu prevaloir en son particulier, j’en seray bien ayse ; mais pour le bien de mes af}`aires en l’estat que vous scaves qu’ils sont, il m’eust este plus â propos que cela fust arrive plus tost ` que maintenant. Quant à ce que vous me ressouvenes que les trois ans qui avoient este accordez pour la separation des estats generaulx de Languedoc vont expirer, vous vous ressouviendres aussy que les commissions pour la quatriesme ne sont pas encore 'ëxpediees, et qu'entre cy et quelles le doibvent estre, nous nous retrouverons en- semble, et pourrons prendre la resolution de remettre les cboses à l’ancien ordre, comme c’est bien mon intention. Pour la citadelle de Gignac, jlaurois volontiers suivy vostreadvis ; mais je n’ay pas estimé a propos de rien remuerûdecest ailaire pour encore, pour les raisons p que vous pouvés bien penser. Vous mlaves aussy cy-devant escript pourlarchevescbe detNarbonne, qui se trouvoit expedie au nom du jacobin Venvins, qui avoit', à _la verite- este une surprinse ; 'mais vous aves, sceu comme auparavant la reception de vostre lettre il y avoit este pourveu parune depescbe que j’avois l’aicte bien expresse à Home pourla revocation de la dicteprovision, laquelle je vous puis bien as- seurer qui nÈaura pas de lieu. Jay aussy, mon Cousin, receu la vostre du xvm° sur :l’advis.que.vo%us aves eu de Yextremite de la maladie du