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L i SOMMAIRE HISTORIQUE. a xm il meurt quelques jours après, en août. Saint—Luc ; qui avait pris le comman- ' dement à la place du maréchal, lève le siége_de Comper à l’arrivée du duc de Mercœun Les députés du Bol en Bretagneyqui, réunis avec la reine ` douairière à Ancenis, s’étaient séparés en _1nars,‘ après avoir attendu vaine- ment les députés du duc de Mercœur, se réunirent de nouveau en juillet ; et l’avocat la Bagotière, envoyé du duc, obtint une prolongation de trêve de ` quarante jourâœlle duc de Nemours, retiré en Savoie, meurt le 13 août. ` Son titre passe au marquis de Saint-Sorlin, son fi*èreà M. de la Guiche, arrivé à un âgeavancé, remet sa charge de grand-maître de l’artillerie à M. de SaintiLuc, et est nommé gouverneur de Lyon., Le Roi fut magnifiquement recu dans cette ville le li septembre : Il y donna audience aux députés des protestants. ll y manda Lesdiguières, qui, après une suite de brillants ex5 ploits et plusieurs conquêtes en Piémont, avait conclu une trêve avec le duc de Savoie. Il y apprit plusieurs bonnes nouvelles : les villes de Carcassonne et de Narbonne lui envoyèrent leur soumission ; M.` de Boisdauphin, en obtenant la confirmation de la_ dignité de maréchal de France, qu'il tenait de_ la Ligue, remit Châteaugontier, Sablé et tout ce qui restait encore à soumettre dans l'Anjou et le Maine ; une dernière trêve est demandée par Mayenne et conclue le 23 septembre pour fixer les conditions de son entière soumission ; leduc s'y décide à la grande nouvelle de l'absolution que Pape avait enfin accordée à Henri IV le 30 août, et dont la cérémonie se fit à Rome avec la pompe la plus solennelle le ij septembre. D’un autre côté, le duc d‘Épernon, mande près du Roi, avait fini par se décider à quitter la _ _ Provence pour se rendre à Lyon, mais si lentement qu'avant son arrivée L à Valence Henri IV était reparti pour la Picardie. _ Ce départ avait tout à coup été résolu par la nouvelle du siége de Cam- brai. Le duc de Nevers y avait fait entrer un secours conduit par le jeune duc — de Béthelois, son fils. De Vic s'y était ensuite jeté avec un autre renfort, et dirigeait la défense de manière à porter le découragement parmi les assie- ` geants. Mais lavidité de Balagny rendit tous ces efforts inutiles, en mettant à bout la patience des habitants, livrèrent e_ux—mêmes.la ville aux Espa- gnols pour se débarrasser de leur tyran. Le Roi, quirevenait en hâte, "con- voquant detous côtés la noblesse, apprit en routela prise de la ville. Pour _ obtenir des subsides, dans l’espoir de maintenir lapitadelle, il avait écrit plusieurs lettres pressantes au parlement ; il s'y rend en personne, dès son arrivée à Paris. Au départ, àquelques lieues de cette capitale, le 6 octobre,