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l DE HENRI IV. 71 si je cognoissois particulierement ceulx qui ourdissent telles entre- prinses, je leur escrirois ; mais encores alin de les rendre plus capables _ des choses passées, je vous diray qu’incontinent aprés la mort du feu Boy, ses serviteurs catholiques me vinrent trouver, me recognoissant pour son successeur legitime, et me firent, à la verité, demonstration de beaucoup d’a}fection. Le seul scrupule de leur religion les retenoit : sur quoy, aprés plusieurs contestations, je fis la protestation qu’avés ' veue, pour les conserver soubs mon.0beissance et l’Estat tout en- semble ; car c’estoit la plus part officiers de la Couronne. A cela j’eus les s" de Chastillon, de la None, de Beauvais-la-Nocle, de Guitry et ‘ plusieurs aultres pour tesmoings et conseillers. On se plaint_de ces mots que Dieu absolue, inserés dans la dicte protestation ; ils en furent ' par moy rayez, et ne se trouveront point en foriginal. Je ne puis pas empescher ceulx qui en ont envoye des coppies de l'avo1r ad_]ouste ou baille à fimprimeur °‘. Ils disent que _i’ay desmis les olliciers de la Beli ion ui vivoient avec el e commodité em lo ez en de e- > P Y P tites charges, que les ministres ne sont plus payez, que les commis- saires pour fexecution de la trefve ont, contre le contenu d’icelle, remis les offices ro auxi, fexercice de lareli ion romaine ; u'on veut . (I aneantir festablissement des chambres ; bref qu’en la religion, en la justice et aux finances, leur condition est pire qu’elle n’estoit du vivant du feu Roy, qui n’eust touché à ces choses, ains les eust lais ~ sées en l’estat qu’elles estoient, ne se ressentans aulcurrement de _ . Yaccroissement de ma dignité, ny de la faveur qu’on se promettoit à mon advenement à ceste Couronne ; qu’ils ne voyent aulcun achemi- nement à la paix, estant ja la trefve plus que demi-passée et les six _ mois bien advancez. 3 Nous D'Hb'ODS PRS Pu I`€bI’OUVCI’d•€XCID• (IUC-ICS PI’Ot€StÉ‘[]tS, la I'Cg&I'd8ICI’lt, d8I]S —. plaire d’une de ces éditions altérées, dont un acte de ce genre, comme une sorte de ` se plaint le Boi, et où, après les mots, déclaration de catholicisme. l le fév. Roy mon prcdecesseur, se trouvaient ‘ Le texte des Mémoires de Mornay ` l_es mots ue Dieu. absolue. L’im ortance semble résenter ici une lacune. ‘l P P attachée ici a cette expression vient de ce _