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LETTRES MISSIVES

- elle debvoit faire, si les passages de la riviere leur eussent esté un peu plus empeschez qu’ils ne lurent. Cela servira à leur faire cognoistre ‘qu’ils ne `doibvent pas legerement croire les impostures que l’on leur donne en la dellaveur de mes allaires, et que, _ d’assiegé et quasy perdu qu’ils me tenoient, ils m’ont bien test veu- assiegeant à leurs despens, comme vous verres plus particulierement par le dict memoire, qu’il sera bon que vous communiquiés à mes bons serviteurs de delà; et ne seroit pas mal à propos, pour le rendre plus commun, de le faire im— primer 2. Fay sejourné icy deux jours, attendant s’ils vouldroient avoir I quelque revanche 3, mais ils prindrent congé de nous, dés leurs f’aulx - bourgs, et ne les avons point veus depuis. Je m’en vais demain rev prendre Estampes, et de là je me resouldray à quoy je pourray plus I utilement employer ceste armée. Vous en aurés bien tost de plus par- ticulieres nouvelles et de mes aultres affaires par une aultre depesche qui suivra bien prés ceste-cy, que je n’ay loisir de vous faire plus longue : priant Dieu, Mons" de Bournazel, vous conserver en sa saincte garde. Escript au camp de Linas “, le l11_]°jol1I` de novembre 1589. ' HENRY. _ — VERS LE 5 NOVEMBRE. Orig. autographe. — Musée britannique, bibliothèque Cottonienue, Galba, E, VI, fol. Ai 1. Copie transmise par M. Delpit, archiviste paléographe. V Imprimé. - Runzn, Fœdem, etc. édit. de La Haye, 17aa, t. VII, p. 15. [A LA ROYNE DÀNGLETERBE.] Madame, ` Vous aves tant de part en nostre guerre par la bonne assistance qu’il . vous plaist de m’y faire, qu'il est bien raisonnable que vous sçacliiés ` ’ C'est probablement la première par» faubourgs de Paris. La seconde est intitu- tie de la pièce imprimée dans le IV' vo- lée : Continuation de ce qui est advenn, en lume des Mémoires de la Ligue, sous ce l’arme'e du Roi, depuis la prise des faubourgs titre : Vrai discours de ce qui 's'est passé en de Paris, jusqu':} celle de la ville d'/llençon. Tarmée conduite par Sa Majesté très-chré ° Voyez la note 3 de la lettre précé- tienne, depuis son avénement à la Coamnne dente. 5 jasqzià lajin de 1589. Cette première par- ° Bourg près de Corbeil, dans l’Ile—de- tie se termine, en elïet, après la prise des France (Seine-et—Oise).