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` DE HENRI IV., 65 rence de pouvoir forcer et la ville et une armée tout ensemble, je suis resolu de demeurer encore demain icy pour voir quel effort fera , le dict duc de Mayennea, et me retirer aprés—demain à sa veue, pour voir s’il entreprendre ; ce qu'il n’a encore osé faire jusques à ceste heure. ` 1589. — lt NOVEMBRE. E Orig. — Archives de M. le marquis de Bournazel. Copie transmise par M. Belhomme, archiviste ` de la Haute-Garonne. _ A MONSR DE BOUBNAZEL', 4 csprxmiue ne cmomrriz aomnzs wants na nas oanommvcas, snmascim, . nr eouveamaua nn Mon mrs ne nomzacma. Mons' de Bournazel, Je vous escrivis en partant de Dieppe et vous envoyay un memoire de la forme de la retraicte que firent les en- _ nemys de devant mon armée, sy tost qu’ils eurent advis de Yapproche I du secours que m’amenoient mes cousins le comte de Soissons, de 'Longueville et mareschal d’Aumont. Vous verres, par celuy que` pre- sentement je vous envoye, ce qui est advenu depuis, et comme, ne leur ayant jamais peu faire prendre envie de venir au combat, par quelque occasion que je leur` ay peu offrir, je me suis enfin resolu de passer la riviere et m'en venir droict à Paris, ou ils ont veu, encores qu’il y ait eu de la difference du dict Paris a Arques ou à Dieppe, que je ne les ay toutesfois tant marchandez, leur ayant, des le lendemain V de mon arrivée, pris tous leurs fauhebourgs et tue plus de huict cens hommes dans les tranchées d’iceulx ; dont fespouvantement fut tel de- dans la dicte ville, que indubitablement ils estoient perdus et se fussent U rendus, si l’armée eust tarde ung peu à y entrer, comme par raison ° En elfet, le lendemain 3 novembre, qu`à onze heures ; mais, personne 11`étant le Roi resta en bataille dans le Pré aux sorti de Paris pour venir fattaquer, il se, Clercs depuis huit heures du matin jus- retira. i . ‘ Antoine de Buisson, seigneur de Bournazel, chevalier de l'ordre du Roi. LETTBBS'DE mmm xv. — nx. - y g .