Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/840

Cette page n’a pas encore été corrigée

. - DE-HENRI IV. 8].1 GUSÈ €_§l.é _Sl, È qtlâlfê lieues de là., VOl1S.€11SSléS ëtPPI’lI]S des I10l1VCll€S _ de la bataille gagnée sans vous! Aussy, j’ay aflaire de vous et de - vostre advis sur ce qui se presente. Pour ce, sans plus dlexcuse ou de remise, venés et usés de diligence. A Dieu. Ce xxv° juin, à Dreux. ` HENRY. [1593.]—26 JUIN. . ° ` Cop. — Fonds Dupuy, Ms. 407, Fol. ln. Cop. -- Biblioth. de l1AI’S8D8l, Ms. de Conrart, Hist. litt. n° 677, vol. V, p. 86. Imprimé. — Lettres inédites de Henri IV et de plusieurs personnages célèbres, par A. Sàmnrs. Paris, ' an x, in-8°, p. 3g. — _ i [A `GABBIELLE DESTRÉES.] ' Jlay receu la lettre qu’il vous a pleu mlescrire, du xx111° de ce mois. Je vous cuydois a S‘-Denys, mais le commandement de vostre ' pere vous a retenu. Je suis trés ayse que vous Soyésbien avec luy ; vous ne me reprocherés plus qu’il vous veuille mal à mon occasion. Nous combattons icy à- la barriere, mais elle est plus dangereuse que celle de Compiegne. Nous ne laissons pas d’y avoir des dames. Vous dictes que sij aulcune de vos lettres m’a deu apporter du desplaisir, que c’aura esté ceste derniere. Vous sçavés bien la resolution que j’ay prinse de ne me plaindre plus ; ien prends une aultre : de ne me, f8.SCl1BI` plus. La premiere me fait nlimportuner plus personne ; la seconde soulagera fort mon esprit. Jlarrivay au point du jour à Mante, dormis trois heures l’aprés-disnée, et en repartis à cinq heures du matin. Ce n’est pas pour yavoir perdu beaucoup de temps ; je ne prins point un jour pour laultre ; mais llentreprise de Meulan me fait avancer une aultre chose. J’ay esté toute ceste nuit en garde et y seray' encores anhuy. Je m’en vais dormir, accable de sommeil. Je baise un million de fois vos mains. Ce xxv_]° juin. .: . quatre-vingts maistres et autant d’harque~ gauche, laquelle soustint le plus grand busîersà cheval, etquarante mil escuz, _qui effort de _l’esquadron_ des BOUFQJJJQOOUS luy vinrent fort à propos pour contenter conduit par le comte d'Egmont. ¤ (Mé- ` SCS Suisses. Sa Majesté voulut qu’il com- maires de madame du Plessis-Mornay, page ` battist en son esquadron, sur sa main 186.) _ 102.