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79lt LETTRES. MISSIVES sonne et de toutes les forces qu’il pourra assembler, en ce que vous en avés besoing pour mon service. Mes dicts cousins les ducs de Lon! gueville et de Bouillon m’ont mandé la resolution qu’ils ont prinse de s’assembler du costé de la Tierasche, pour faire les efiects qu’ils vous auront representez. C’est‘à vous', mon Cousin, de leur dire ce qu’ils `ont à- faire et les employer en ce que vous jugés estre le plus utile pour mon service ; mais je vous prie de pousser à la roue pour les faire assembler, car c’est le moyen d’incommoder mes dicts enne- mys ; et. les rdictes trouppes estans ensemble seront prestes pour ser- vir à touttes lesoccasions qui s’oH’riront. ` Je nevous feray. long discours par la presente ; de ce qui-s’est passé `_ à la conference, parce que _]’ay chargé le s' de Gondy de vous voir en _ passant ; et vous envoye par luy un ample discours de tout ce qui s’est passé en la dicte conference ; à quoy je ne puis rien adjouxter, que de vous dire que je suis resolu de ne- m’esloigner~de Paris que je ne- voye Fisseue de la dicteconterence, ce que je desire pour le bien et repos de tous mes subjects, estant. resolu d’y apporter pour cest efl’ect tout ce qui despendra de moy. Ijassemblée- se- fera au temps que je vous ay mande, en laquelle je seray bienayse que vousvous trouviés, si les affaires de vostre gouvernementle permettent. Ce pen dant ; mon Cousin, ne voulant laisser monarmée inutile, aprés la . prinse de Bernay, et. ne .me pouvant esloigner de Paris, à cause de la dicté conference et des occasions qui se presentent journellement pourunonservice, _j’ay faict approcher ma dicte armée, et je tis hier investirxma ville de Dreux ; laquelle je suis resolu d’assieger et` la ` battre avec douze canons. Le s' de Vieupont est horsde la dicte ville, et la ; pluspart de sa garnison ;. qui me faict esperer, avec l’ayde de Dieu, de la pouvoirsemporter dans peu denjours. Je vouldrois que lloccasion du dict siege list prendre resolution à mes ennemys d’ entre— prendre de me le faire lev•er, pour llesperance que _i’aurois d’y don- _ ner encores une bataille ; qui 'ne seroit sans vous en donner advis, afiin que_'vous iussiés de la particule vous prie, mon Cousin, que j’aye souvent de vos nouvelles : et .sur ce, je prie Dieu qu’il-vous ayt,