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782 LETTRES MÉSSIVES ' des gens de guerre de mon armée etles faire vivre en quelque ordre et discipline ; ayant, de ce nombre, choysi les adj—udicataires des gre- ' niers à sel- de mon Ptoyaulme, qui se sont ellorcez. autant qu’ils.ont peu, comme ils me font presentement congnoistre par le secours qu'ils me promectent ; partie duquel doibt provenir du costé, de Dezise ; ce quine peut estre apporté prés de moy en seureté que par vostre moyen et assistance. A quoy je vous prie vous voulloir em- ployer, et faire tant que je puisse estre. aussy tost secouru de ces quartierslà que je me le promets partvostre moyen, en faisant don- . ner, pour la conduicte, bonne et seure escorte aux commys des — dicts adjudicataires, à ce qu’il n’arrive aucun hazard des deniers i qu’ils me lent apporter. C’est ce de quoy je desire vousjprier, et supplier le Createur, ma Cousine, vous conserver eh sa garde. De Mante, ce xx1x’jour demay, l 593 ' . HENRY. i POÉTIEB. r 1593. — 30 mx. —àl". ` Orig. — Archivesides Médicis, légation française, liasse 3. Copie transmise par M. le ministre de France à F lorence. I A MON COUSIN LE GRAND DUC DE TOSCANE. i i Mon Cousin, Lesgrands et contlnuels efl’orts= que mes'ennemys ont faict contre moy depuis mon advenement .à cste.Couronne n1’o«nt tenu tellement occupé, et rendu l’accés vers-moy sy di Hicil e et dan- gereux, qu’il ne m’a esté possible de faire assemblée suflisante, ny moy-mesmes prendre loisir pour Yinstruction que j’ay tousjours pro- testé estre prest de recevoir en ce qui touche la religion ; dont la longueur `m’a apporté un trés grand regret ; pour avoir en cela con- ' gneu mon vœu le souhaict commun de tous mes bons subjects ca- tholiques, et receu cependant tant de preuves de leur fidelité et _ atfection à mon service, que j’ay juste occasion de leurdonner tout . leraisonnable contentement qui peut- -despen d1 e demoyr Et combien