Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/81

Cette page n’a pas encore été corrigée
5ÃL ‘
LETTRES MISSIVES


[1589. — visas LE 3 ocromus.] 9 Cop. — Arch. de la Couronne, salle 5, anciennes archives, Ms. 30, fol. 1 16 recto. Cop. - Bibliothèque de M. Monmerqué, Ms. intitulé Dèpesches, instructions ct connaissions, _ fol. iog recto. i i ' [A LA ROYNE D’ANGLETEB.BE.] . . _ Madame, Je serois indigne de plus participer à vos faveurs, ayant ‘ de nouveau sy signallé tesmoignage, comme j’ay, de la vigillance qu’il vous plaist rendre par tout à ma conservation, y employant avec vos moyens vostre bon credit, si je ne vous en recongnoissois Pobligation que merite le soing que vous me faictes ce bien <l’avoir de moy, au moins en la confessant et advouant, siaultrement e ne puis satisfaire. (Test, Madame, ce que la presente vous portera de ma part, avec Thum- ble remerciement que je vous en fais, ensemble du prompt secours qu’il vous a pleu donner à mes affaires du costé de Dieppe, au premier advis que vous avés eu du besoing qu’il y pourroit avoirl. Sur quoy °’ pour ne vous ennuyer de longue lettre, Jay donné charge au s' de _Beauvoyr, mon ambassadeur, de vous faire plus ample declaration en m’on nom de l’alfection avec laquelle je sens et reçois tous voz bien- faicts ; et desire de m’en revancher par tous les moyens ou je vous pourray servir, sans y espargner ma propre vie, que je niestimeray jamais mieux employée qu’en ce qui vous pourra tourner à service et ‘ Voyez les notes 3 et A de la lettre pré- treize vaisseaux chargez de deux cent mille cèdente à Mfde Sainte-Aulaire. Les deux livres, toute monnoye d’argent et du pays secours de troupes dont il est faitmention (Rapin Thoyras, Hist. cl’A n_glcterrc, l. xvu, A dans ces notes avaient été précédés d’un dit vingt-deux mille livres sterling en or); ravitaillement abondant, qui prouve toute soixante-dix milliers de poudre à canon, la sollicitude qu’Elisabeth mettait à secou trois mille boulets de `canons, à scavoir rir Henri IV. « Le roi estant à Dieppe . cinq cents pour grosses pièces, et le reste dit le comte d'Auvergne, un ambassadeur pour `couleuvrines bastardes et moyennes ; de la reine d’Angleterre y arriva le 23, de bleds, biscuits, vins et bieres, avec nommé Stratford, accompagné d’un gen- des draps, jusques à des souliers. 17 (Mém. tilliomme francois nommé Bessy, avec d'/ln_gouIênm, p. 578.)