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LETTRES MISSIVES


bons et fideles serviteurs, mesmes de nos courts de parlement, allin _ d’apporter` et contribuer chacun ce que sa capacité et debvoir com- mun au bien public luy suggereront : et d’autant que nous entendons que vous soyés du nombre, nous vous mandons ne faillir de vous rendre au mesme temps en ceste dicte ville, où nous nous trouve— rons lors, pour mettre la main à un sy bon œuvre et sy necessaire, avec l’ayde de Dieu, qui en fera, s’il luy `plaist, sortir le fruict con- forme an desir des gens de bien. Donné à Mantes, ce xvn_]° jour de may 1593. 1 HENRY. . rorxsa. ~ A 1593. — 20 MAL ` Orig. - B. B. Fonds Béthune, Ms. 9115, fol. 28. ' Cop. - B. H. Suppl. fr. Ms. 1009-3. A'MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS, _ couvnnmwn nm Mon mnvcwnmmr GENERAL mv cmnmcsn sr sms. _ Mon Cousin, Depuis mon advenement à la Couronne, mess" des Estatsl ont fait paroistre en tant d’0ccasions l’all’ection qu’ils ont au bien et advancement de mes affaires, que e puis dire avec verité qu’ils . n’en ont eu moins de soing que de leurs propres ; ce qui m’oblige et me donne occasion d’em.brasser de pareille aliection ce qui leur touche et principalement les occasions desquelles le fruict et utilité _ m’est commune avec ceulxdes dicts Estats. Il y a longtemps que mon ii cousin le comte Maurice et ceulx des dicts Estats m’ont proposé le, desseing qu’ils ont d'advancer leurs forces, et gaigner pied à pied devers les provinces des Pays-Bas les plus proches de la frontiere de mon Royaume, pour avoir moyens de joindre leurs dictes forces avec les miennes : ce qu’ils sont prests d’executer, pourveu que je mette ensemble quelques forces sur la dicte lirontiere, pour favoriser leur 1 Les états de Hollande.