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«. DE HENRI IV. 53 mil cinq cens chevaux et douze cens hommes de pied, que m’ame— nent mes cousins le comte de Soissons, de Longueville et mareschal dlAumont ; quatre millea Anglois qui me doibvent demain arriver, `et quinze cens Escossois qui sont dés hier icyt ; et lors, tout cela estant joinct avec tout ce que j'ay de forces, je fais estat de leur donner plus d’exercice qu’ils ne m’en ont donne jusques icy5; mais je crois qu’ils , se resouldront de ne lattendre pas._ S’ils le font, je crois que bien tost vous en aurés nouvelles que nous aurons combattu. Je vouldrois estre aussy asseuré d’avoir occasion de les vous dire bonnes, comme ‘j’es— time qu’elles vous seroient agreables : et sur ce, je prie Dieu, Mons? ' de S‘°-Aulaire, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. I HENRY. ' ° La copie de cette lettre, telle qu'elle terent ai rire, dit.le jeune comte d’Àuver= est conservée dans les archives delafamille gne, à les voir armez et vestus comme de Beaupoil, donne ici quatre cents ; mais les ligures del'antiqnité representées dans clestune faute provenant de ce qu’on aura les vieilles tapisseries, avec jacques de mal lu le signe abréviatif de mille. Il s’agit maille et casques de lier, couverts de drap évidemment ici du secours de quatre mille noir comme bonnet de prehstre, se ser- . Anglais, commandes par lord Willughby. vant de musette et de hautbois lorsqu’ils ¤Parmi ce secours anglois, dit le comte vont au combat. ¤ (Mém. d'Anyoulême, d’Auver ne,.il avoit ein uante entils- . 585. — 5 Y ‘l 8 P hommes, personnes de qualité, entre les- ‘ Aussitôt qu'il eut recu ce premier quels estoit le comte d'Evreux, frere du secours, Henri [V y joignant les milices de comte d'Essex, trés bien fait. ¤ (Men :. d'An- Dieppe, réunit en tout près de huit mille . goulême, p. 579.) hommes, avec lesquels il alla déloger l'en ° Les Mémoires chronologiques pour nemi du` bourg de Janval._En revenant à servir à l’l1istoire de Dieppe, et ceux du Dieppe, il y trouva lord Willughby, qui duc d’Angou.lême, fixent à dot1ze§ee’ri ;ts, l’an— " venait d’entrer dans le port avec ses quatre . tassius et soixante cavaliers .ce" p_remier mille Anglais.(Voyezles Mémoires chrono- secours d'Ecossais, arrivé l'avant veille logiques pour servir à Thistoire de Dieppe, des quatre mille hommes de, lor<l Wil- t. I, p. 287.) Sur le jour de l’arrivée des lughby. Le Roi a pu augmenter un peu deux secours, il y a quelque dillérenee de . ce nombre dans sa lettre. D’ailleurs, les date entre ces mémoires, ceux d’Angou- _ valets des seigneurs qui commandaient lême et la lettre à l\I.Éltle‘_Sainte-Aulaire. dans cette troupe pouvaient en porter le Le témoignage de cette dernière pièce nombreà uinze cents. ulls nous a res- setnbledevoir être Jreféré. ‘I PP l _