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r U DE HENRI IV ; 753 P estreà faire pour mon service. Pour le particulier du dict maire, ses .4 U depportemens et actions passées ont fziict congnoistre l’aH’ection qu’il r a àimon service, et combien il a servy pour contenir en debvoir le peuple de la dicte ville, avec lequel il aibeaucoup de creance. Tou— ‘ tesloys, cela ne luy doibt donner occasion de manquer au respect ‘ _qu’il doibt au s' d’lnteville, tenant le lieu qu’il laict pour mon service. Le dict maire m’a, par plusieurslettres, asseuré qu’il ne manquera jamais de ce qui est de son debvoir ; mais ne tendantle but de l’un et de l’aultre qu’à ce qui est du bien et advancement de mes affaires, je vous prie, mon Cousin,-de faire entendre et prescrire à chacun d’eulx ce qui est du debvoir de sa charge, speciallement au dict s' de Dinteville à se comporter tellement, par sa prudence, iqulil saiclie s’ayder du dict maire et aultres mes serviteurs qui sont en la dicte ville, pour Faciliter ce qui pourra ayder au bien de mon dict service. Les maire et eschevins du dict Langres m’ont plusieurs Toys escript, mesmes depuis vostre partement, pour se plaindre des oppressions qu’i`ls. reçoivent de mes ennemys, qui `sesont saisys de Mont-Sam b geon et d’autres petits cbasteaux proches de la dicte ville ; et desire-, roient la reduction des dictes places pour leur soullaigement et pour avoir moyen de jouir de leurs biens. Estant sur les lieux vous pour- . rés juger quel moyen il y aura de les contenter ; et si c’est chose que _ vous estimiés pouvoir ellectuer avec les forces de vostre dict gouverne- ' i ment, je vous prie les en delivrer. Je vous prie aussy donner l’0rdre _ que vous jugerés necessaire pour Yentretenement de la cavallerie et gens de pied qui sont ordonnez au dict Langres, alin que les habi- tans de la dicte ville n’en reçoipvent incommodité. . . Mon cousin le .duc de Bouillon miest venu trouver, esperant estre assez a temps pour secourir'No_yon.'ll m’a dict que sansceste occaè I sion et leicommandement qu’il avoit de meïvenir trouver, qu’il’ifust‘ allé vous joindre avec les forces qu’il m’a 'amenées, comme il fera en toutes aultres occasions qui s’oH’riront. Pour le regard du cbasteau de . "On trouve fort souvent dans ces lettres le que ainsi répété. - LETTRES DE HENRI lV. llI. i