ment sur toutes choses. Sur ee, vous baisant humblement les mains,
je prieray Dieu, vous avoir, —
Madame,
En sa tres saincte garde. A Chartres, ce xxixc mars,
Vostre plus afïectionné frere etserviteur,
- HENRY.
1593. — 29 mas.-- II". Orig. — Collection de M._ Lucas de Montigny, membre du conseil de préfecture de la Seine. Imprimé.-Revue rétrospective. seconde série, t. XI, 1837, p. ig. y A MONS" LE MARQUIS DE PISANY, ceevmnr. mas cannes, consnitren nu Mou cousmt n•nsrA r er capxraxxe ms cmomuma ' ‘ normes mmums ma Mes onnommncns. —Mons’ le marquis, Le voyage que _i’ay faict à Tours et Saumur, ‘ comme je vous eserivis du vnf febvrier, a esté plus long que je n’avois faict estat, pour les altaires que _j'ay eu à vuider de ce costé-là, pen- dant que j’y estois. Mon eslongnement a donné occasion aux enne- mys de mettre le siege devant Noyon, dés le x11_]° de ce mois, aprés l’avoir failly par surprinse huict jours auparavant, encores qu’ils feussent desjà entrez dedans de deux à trois cens hommes choisys, desquelz y en demeura une partie morts ou prisonniers, le reste estant rejecté dehors par les mesmes eschelles, ou par dessusles mu- railles ; en quoy se recogneut une grande resolution et courage de eeulx de la garnison, qui, de bonne fortune, avoit esté renforcée, le jour precedent, de deux cens Suisses._l.a nouvelle du siege m’ayant esté apportée _à Tours, où j’estois encores, je me résolus (aprés avoir donné l’ordre que je peus aux allaires de ce costé -là, et à faire suivre mon armée qui s’estoit entretenue en Berry pendant mon dict - voyage et sesjour) de m’en venir devant avec quelque cavallerie seu- lement ; et arrivay hyer au soir en ceste ville, d’où je pars ce matin mesme, en intention de me rendre à Compiegne dans mercredy, i esperant avec les forces que je trouveray desja assemblées de ce
