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50 É y LETTRES MISSIVES qui nous est grandement- necessaire, vous nous leres service tres agreable d’y user de toute la diligence qui despendra de vostre part, et faire en sorte que dans six jours nous puissions avoir une partie des dictes farines. Donne au camp de Dieppe, le xxv1_]° jour de sep- tembre 1589. . _ I HENRY. __ ` . . roman. L Je vous prie donner ordre qu’en faisant amenerles dictes farines l’on — i amene aussy de toutes victuailles necessaires pour mon armee, et principalement de l’avoine et des cidres ; les marchands seront payez de tout ce qu’ils ameneront. [1589. — vnus im. rm DE SEPTEMBRE.] Copie. — Arch. de la Couronne, salle 5, anciennes archives, Ms. 30, Fol. n3 recto. j [A LA ROYNE DANGLETEBBE.] Madame, Vos bienfaicts et faveurs, et la bonne volonte que de plus en plus vous monstres par ellect me porter me donnant souvent sub- .ject de nouveaux remerciemens en vostre endroict, je le lais à pre- sent de parole, sur l'occasion que vous m’en aves donne, m’accordant sy liberalement et avecq tant de declaration du desir que vous aves . de ma conservation et de la prosperite de mes allaires, le prest que je vous `ay, en dernier lieu, supplie me faire. Les obligations que je _ vous en ay sont sy grandes, que je ne me promets pas m’en pouvoir V jamais sullisamment acquitter ; mais bien vous supplie-je croire que le desir que j’ay de vous faire cognoistre en quelque bonne occasion le ressentiment que ien ay dans ‘mon cœur me donne plus de force et ` de courage de soustenir les ellorts de mesennemys, dont fespere que Dieu me fera la grace, et d’estre encores utile en quelque chose pour vostre auquel je demeureray perpetuellement consacre. En attendant ce bonheur, de vous en rendre plus certaine par les eflects,