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736 L_ETTRES MISSIVES ' progrès que fera l’armée de mes ennemys : et sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, quÉil vous ayt en_ sa saincte et digne garde. De Tours, ce xxvif jour de febvrier 1593. V _ ~ HENRY. p, roman. ' l593. — 3 mns. t Orig. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 9115, fol. 5. . Cop. -- Suppl. fr. Ms. I009 3. A MoN' COUSIN LE DUC DE NIVERNOIS min ne mince`, couviamweun nr Mou txnucreiwvr seminar. mv cuaimcrn nr mme. Mon Cousin, .l’ay esté bien ayse d’entendr’e par la lettre que vous avés escripte de Montereau 1, quevous leussiés sur vostre partement ` pour aller à Chaalon, _jugeant, combien vostre presence y est neces- saire, maintenant_ que l’armée de mes ennemys est proche de Reims. Je m’asse1u~e que vous 11'oublierés de jetter des hommes dans Esper- nay, et aultres lieux que vous estimerés debvoir estre assiegez. J’ay mande à mon cousin l’admiral qu’il face passer mon armée à Jargeau et qulil s’approclie de la riviere de Seine, ou jlespere me rendre dans dix jours au plus tard. Ce pendant je n’ay perdu temps de deçà, tant pour le fonds de deniers, _desquels j’ay besoin pour l’entrete- nement de mon armée, que pour celuy qui est requis pour l’entre— tenement des forces lesquelles je loge aux environs de ma ville de Q Paris, ayant treuvé ceulx de ma court de Parlement et tous mes aultres serviteurs qui sont à Tours prompts à me secourir en ceste oc- casion. La royne d’Angleterre, ma bonne sœur, a envoyé quinze cens Anglois à Dieppe, commandez par le s' Roger Wyleme, lequel a comniandementde les amener en mon armée ou aultre lieu que je leur manderay. Je luy ay jà escript qu’il s'acl1emine avec les dicts i Anglois devers Compiegne, pour les mettre en mon armée quand je ' C’est ~Montereau-Faut-Yonne. Q