que ferés, je prie Dieu qulil voustayt, Mons' de Canisy, ensa saincte —
et digne garde. De Tours, le içxif febvrier 1593 1. i
' i HENRY. ‘
- romeu.
' i 1593. — 23 Fiâvman. ‘ .
l Orig.—B. B. Fonds Béthune, Ms. 9100, fol. 86.
‘ . Cop.- B. B. Suppl. fr. Ms. lO09-3.
A MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS ET DE BETHELOIS,
pam ne rames, couvsmzsua ET Mon riaucramur eemsaar. EN Mes raovmensi
DE CHAMPAGNE ET BRIE.
Mon Cousin, .l’ay receu vostre lettre du Xlllc de ce mois, par laquelle
vous me donnés advis du partement du duc de Mayenne et de l’ar— _
mée mes ennemys, laquelle s’approche de la riviere de Marne,
pour la faire passer en la Brye. Si cela est, je croy que leur desseing
est de s’arrester à_Espe, rnay,.comme l'une des villes qu’ils tiennent
pour la moins Forte. Je nfasseure que le s' de Vignolle y fera tout I
O ce que l’on peut esperer dlun homme de bien. Mais si vous jugés
qu’ils doibvent entreprendre ce siege, je vous prie de jecter des
hommes dans la dicte ville et l’assister de ce que vous pourrés, aflin
’j qu’il ayt plus de moyen d'amuser l’armée de mes dicts ennemys et
me donner loisir d’aller à eulx. Je pars demain pour aller à Saul- L
~ meur.i.l’y sesjourneray le moins que je pourray, pour l’envie que jlay
q de revenir en mon armée et d’alle1 au devant de mes dicts ennemys.
A Je suis bien ayse que vous soyés arrivé en vostre gouvernement,
miasseurant que vous pourvoirés à tout ce qui sera necessaire pour
mon service. Par les lettres que le laquais du s' de Sobolle m’a ap- A
_ portées, l’advis que m’avés donné de ce qui est arrivé au pays de L
`Luxembourg m’a esté confirmé, et que, depuis, ceulx du dict Luxem-
' Une lettre toute semblable fut adres— hommes de marque, également capitaines
sée le même jour à M. de Beuvron, et de compagnies d’ordonnance de cinquante
probablement à plusieurs autres gentils- -hommes d’armes.
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LETTRES MISSIVES
