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LETTRES MISSIVES

_ les auront machinées au cletriment d'aultruy. Vous communiquerés de ces 9 choses—là ou vous estes, autant et ainsy que vous actviseïés pour liavantage de mes afaires, et pour rendre la sincerilé de mes intentions d'autant plus congneue à un chacun. . i J8 'UOIZS Tûmêïltûvïdy GIICOTCS C6 qllûjé UOZLS pl(1Sl8UTSfOlS €SCI’Z.pl ` pour le secours (lu- s" des Digutefes, vous priant de le presse? `autant que vous en congnoissés liimportance et le oesoing, queje ne vous repeteray 7 pour le vous avoir deyà si amplement represente par mes precedentes, que la recttote en seroit superflue, jotnot que vous mesmes en aves plus par’tt— culiere corïgnoissance que nul anltre. le prie Dieu, Mons' de Maisse, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript à Chartres, ce XXlXejOl.l1` de janvier 1593. ` ` HENRY. ‘ never,. ' [1593.] — lt FÉVMEB. " _ Cop. — B. B. Suppl. fr. Ms. 1009-4. i Imprimé. —Hisloire des amours de Henri IV, Leyde, 1663, in 1n, p. 75 (2* partie'), p. 288, etc. Journal de Henri HI, édition de Cologne, 1720, in-12, t. I". — Les Amours de Henri IV, C0- logne, 1736, in-12, p. 320. ' [A GABRIELLE D’ESTRÉES ‘.] _ MOD bel &I1g€2, si il toutes ll€llI`€S ID’CSllOll§ P€I’I'I]lS de VOUS lIIlP OI` tuner de la memoire de vostre subect, `e crois e la fin de cha ue . J J (lu Cl . _Gabrielle d'Estrées, dite la belle Ga- prit, ils estoient aussy mal faits l’unuque I brielle, fille d’Antoine d'Estrées, marquis l'aultre. » Ce mariage, de pure forme, _ ne de Cœuvres, etc. et de Françoise Babou de fut point consommé, et il fut cassé en 159À la Bourdaisière, née vers 1575,.vit pour sous prétexte de Yimpuissance du mari, la première fois Henri. IV en novembre bien que M. de Liancourt eût eu onze 1590, comme nous l'avons remarqué ci- enfants de sa première femme. A la cour dessus (p. 297). L’année suivante on la on xfappels guère la nouvelle madame _` maria à Nicolas d'Amerval, seigneur de de Liancourt du nom de ce mari. Nous Liancourt, dont il est dit dans les Amours voyons dans les ouvrages du temps qu’on du grand Alcandre : «Il avoit du bien et la nommait habituellement Madame Ga- . cstoit dassez bonne condition ; mais pour . brielle : ce qui dura jusque vers la fin de le regard de sa personne et de son es- 1595, où elle prit le nom de marquise de