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71li LETTRES MISSIVES V

le pourront permettre. Ce pendant, d’autant que nous serions tres- desplaisans si les dicts collonel et cappitainesestoient molestez pour raison de ce qu’ils peuvent devoir à leurs soldatz, nous vous prions bien afflectueusement leur en vouloir, par vostre auctorité, moyenner toute la patience et relasche qui sera possible, attendans que, par le payement que nous leur ferons faire, ils les puissent rendre contens ; et s’il vous plaisoit, en nostre faveur et consideration, les accommoder de quelque somme pour leur 'distribuer, nous vous en aurions la mesme obligation que si le prest estoit faictpà nous-mesmes, et pour nostre propre service, ainsy que vous dira plus particulierement. le s' de Sillery : à la sullisance duquel nous remettans sur le tout, nous linirons la presente en priant Dieu, Trés chers et grands amys, alliez et confederez, vous avoir en sa saincte garde. Escript à Chartres, le xf jour de janvier 1593.

HENRY.

envoi,.

[1593.]— 16 JANVIER. i

° . Cop. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 91lS, fol. 16. Et Suppl. fr. Ms. 1009-3. i

A MoNs¤ D’AMBLY. U

Mons', d’Ambly, Estant necessaire pour mon service que mon , cousin le duc de Bouillon soit promptement assisté de mes serviteurs de delà, pour empescher les desseings du duo de Lorraine, lequela . faict rapprocher ses forces de Villefranclie, en intention de la ravi- i tailler, et prendre les forts d’alentour qui tiennent pour mon service, je vous ay bien "voulu prier par la presente de monter incontinent . - ' a cheval avec le plus de forces quevous pourrés, pour vous rendre au plus tost prés de mon dict cousin, alin de servir en ceste occasion comme je desire que faciès en toutes aultres qui s’olTriront pour le bien de mon service, aprés avoir pourveu à la seureté de vostre dicte