commandé d’amener aprés moy deux canons et un regiment de Suisses, demanderent à parlementer, et se rendirent à ma m ercy et discretion. A quoy je les Teceus, leur ayant à tous donné la vie, retenu les cappitaines prisonniers, et donné leurs chevaux, armes et plusieurs soldats à- de mes serviteurs, pour retirer de leurs soldats qui sont prisonniers dans ma ville d’Orleans. Des dicts six cens hommes, il, est demeuré deux cappitaines à mon service avec leurs compagnies de cent hommes chacune, oultre, plusieurs soldats qui se sont jectez Édedans les compagnies de gens de pied de mon armée. Les dicts regimens estoient de ceux qui devoient suivre le duc de Guise en Guyenne, et lesquels le s’ de la Chastre avoit cependant retirez prés de luy : et sur ce, je prie Dieu, Mons’ de Breves, qu’il vous ayt en sa saincte et digne garde. Du camp d’Estampes, le xx1‘]° jour de novembre 1593 5.
REVOL ;
1592. — 22 novembre — IIeme
Orig. — Arch. de la famille de Malet. Communiqué par M. le marquis Olivier de Malet et M. le marquis Albert de Malet.
Imprimé. — Revue historique de la noblesse, par M. Boum. UHAUTQRIVE, t. I, p. M8.
A MONSr DE LA JORIE.
Monsr de la Jorie, Le sr de la Lande, qui m'est venu apporter les nouvelles de la deffaicte du duc de Joyeuse, m'a dict le bel effect que
neur de Figeac et Cardeval, gentilhomme petite-fille du brave la Neue, qui fut de- ordinaire de la chambre du Roi, était fils puis la maréchale de Thémines. de François de Pierrebullière et de Jeanne Une lettre toute semblable fut adres- de Pierrebullière. Il épousa, en 1611, sée le même jour à M. de Maisse, ambas- dans un âge déjà avancé, Marie de la Noue, sadeur a Venise.
1 Cette lettre paraît adressée à Grégoire Jorie, auquel on a vu une lettre du roi de Malet, seigneur de Gicquet etd’Autreville, Navarre adressée vers le 10 avril 1580.
frère puîné d’Hélie Malet, seigneur de la Hélie Malet était mort avant le g août
