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LETTRES MISSIVES

i i U nécessaire que vous ne bougeassiés de l’armée, de peur que les en- l'1( 3D.]yS Ill)? CDÉTBPTIDSSBHI (Il1€lqUC'Cl`1OS€ (lllI’ElIlll VOSllI'€ §ll)SCDCC POU]`- ' ce j’ay prie mon 'cousin le, s' Dampville 2 d’aller là pour m’amener les deux canons, les regimens de François qui sont logez dans Mar rignyi" et le regiment de Balthazar ou de Heitz ; mais il faut user de diligence et doubler plustost fequipage de l’artillerie, à ce qu’elle puissepour le moins venir coucher en ce lieu. Par mon dict cousin vous entendrés ce que je luy ay commandé de yous dire, le croyant cûmme moy-mesme ; Sur ce, Dleu, vouS ayt, mon C011Sin, en Sa garde. D’Angerville“, ce mardy entre ;une et deux heures aprésmynuict,, ` I xv1_]“‘° novembre. ‘ - : ' Ã _ ’ Charles de Montmorency, troisième ses frais. Il contribua puissamment à la ’ lils du connétable 'Anne de Montmorency, réunion de ce prince avec le roi de Navarre, et de Madeleine de Savoie, avait porté fut un des premiers à reconnaître celui—ci d'abord le titre de seigneur de Méru, qu’il comme roi de France, et le soutint de ses quitta en_ 1579 pour prendre celui de armes, de ses conseils et de ses biens, dont Damville, porté jusque-là, comme on l'a il engagea une partie pour le service _ vu,"par son frère Henri, devenant duc de d’Henri IV. Ce prince le nomma amiral Montmorency, à la mort, sans enfants, de de France et de Bretagne en 1596, che-" leur frère aîné_François. Il avait été fait valier du Saint-Esprit en 1597. Sa terre prisonnier, avec son pèreetun de sesfrères, de Damville fut érigée en duché- pairie ' à la bataille de Saint~Quentin en 1557, en 1610. Il mourut en 1612, à l'âge de s’était trouvé aux batailles de Dreux, de soixante et quinze ans. « C’esfoit, dit Bran- Saint-Denis, de Moncontour. Charles IX le tôme,'le plus digne homme du conseil, et nomma colonel général des Suisses. Son qui avoit meilleure cervelle et meilleur union avec son frère en Languedoc fit advis.» _ respecter le parti des politiques par la cour, . ° Abbaye de bénédictins auprès d'E— qu'il avait quittée à la Saint-Barthélemy, tempes. et où il ne revint qu"au commencement " Petite ville de la Beauce, près d'E- de 1589, en amenant à Henri III trois tampes-, aujourdhui du département de cents gentilshommes, ses vassaux, levés à` Seine et—Oise. ‘ _