Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/731

Cette page n’a pas encore été corrigée
70'2
LETTRES MISSIVES


le s' de"Themines‘, qui mia apporté la defaicte de m" de Joyeuse ` devant Villemur, où il_estsmort', deux mille hommes aussy de-morts et cinqca ons de prins et vingt-six enseignes. Bret`, c’est une des plus —heureu’ses victôires que-nous eusslons Sceu Souhaiter. Je Vous prie _ d’en Fairerchanter le Tie Deunz «et tirer le canon. Je voudrois tous les soins restre réveillé I-par d’aussy bonnes nouvelles, en peine de ne dormir point. iBonsoir, -mon Cousin. Cesamedy, à onze heures du soir, vif? novenfbre, cà S*-Denys., . _. Jiouhliois à vous dire que Pardaillan, que vous aves veu lieuctenant de la garde des Suisses du feu Roy, y est mort sur la place. [1592; - - g NOVEMBRE.] i _ Cop. — Arch. de ia Couronne, salle 5, anciennes archives, Ms. 30, foi. 183 recto. Cop. — Bibliothèque ide M. Monmerqué, Ms. intitulé : Dcspesches, instructions et commissions, fol. 187 verso. L à, A MON COUSIN LE S“ DE MATIGNON. h iv u usnsscnat on rniuvcn. _ Mon Cousin, J’ay pourveu le s' vicomte de Bourdeille de l’estat de ' seneschal de Perigord, vacant par la mort du s' vicomte d’Auheterre‘, . et luy ay donné par mesme moyen larcharge et commission de com- I I- ’ Ronsde Lauzieres, marquis de Thé ; ° chevalier des ordres en 1597, fut fait ma- mines, sénéchial et gouverneur de Querèy, réchal de France en 1 61, après avoir ar. A . Icapitaine de cinquante hommes d'armes rêté le prince deCondé, et mourut en 1627. des ordonnances, était fils de Jean de Lau- ’ Les Mémoires de Nevers datent, par ' gières et d’A ;me de Puymisson. Il devint erreur, cette lettre du 1+1 novembre. . \ 1* 'iz. . =., _ .. _, ‘ " Le vicomte d'Aubeterre était le l ;îeau~ - alors tropjeune pour lui succéder : cette frère du vicomte de Bourdeilles, ayant. lettre_es_t : Yaccomplissement de son désir] épousé René de Bourdeilles, sa sœur ainée. Brantôme fut très—irrité de n’avoir pas été André de Bourdeilles avait laissé à son choisi pour successeur de son frère, et il gendre sa charge de sénéchal de Périgord, se déchaîne en toute occasion contre le pour qu'el.le revînt plus tard à son fils, vicomte d'Aubeterre.