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. V DE HENRI IV. 683 de la Normandie, Beausse,. et ce que nous aurons de la Picardie, Isle-de—France et ce qui est avec vous. J` espere de faire plus de huict cens bons chevaulx. Bon soir, mon Cousin, ce i11_].“t° octobre, à S‘-De- . nys, à quatreheures du soir, 1592. ai U _ __ - HENRY. 1592.-- il ; ocroBnE.—<—I". . Orig..—— B. B. Fonds Béthune, Ms. 9109, fol. 78. Cop. 5- Suppl. l’r..l\Js. 1009-8. / " A MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS ET DE BETHELOIS, mn nn muscu, couvnmmzn nr Mon rinucrmuwr cnunim. nm cunmucur nr murs,, Mon Cousin, Par lettres que _j’ay presentementreceues de Corbie, j’ay aprins que le duc d’Aumale n'en est encores party, qu’il ne peut assembler les garnisons de la Ligue qui sont en Picardie ; pour venir trouver le duc de Mayenne. S’il y vient, ce ne sera pas si tost, et ` amenera fort peu dbommes. Mon cousin le duc de Longueville a couché à Senlis, ct se rendra aujourd’huy en mon armee. Il n’amene qu’une partie des compagnons ; les aultres sont en chemin, qui les suivent de prés. Mon amendement est tel, Dieu mercy, que j'es- pere estre dans deux jours en mon armée. Ce pendant, mon Cou- sin, je vous prie ne perdre une seule heure de temps, tant à l'ad- vancement du fort qu’à ce que vous verres estre à faire pour le _ bien de mon service. Je vous 'escrivis hier touchant. la demolition de Teglise du prioré _de Gournay, et .des aultres bastimens qui _ peuvent nuire au fort ; à quoy m’asseure que vous aurés pourveu. Je vous envoye un maistre de camp avec deux cens hommes de piedv, pour prendre quartier en mon armée. Je prie Dieu, sur ce, qu’il _ vous ayt, mon Cousin, en sa saincte et digne garde. De Sainct—Denys, . le x111`]° jour d'octobre 1592. . _ — ~ HENRY. ` , rornux., Presentement _j’ay parlé à un laquais de Grandmont, lequel partit Q 7 ‘ ss.