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` DE H'ENP1I IV. ’ i 081 ' 1592. T- 13 ocroenu. -¢II“‘°. . _ ° Orig. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 9109, fol. 75. Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-3. A MON COUSIN LE DUC DE NWEBNOIS ET DE BETHELOIS, . couvnnmnuk nr Mem rnnuicrnmmr anneau. mv cmnmcum nr num. \ Mon Cousin, J’ay presentement _aprins d’un homme qui est ce ` jour d’huy pa rty de l’armée du duc de Mayenne, que le dict duc de Mayenne, ayant ce jour d’huy entendu que mon armée passoit delà l'eau, a commandé —à tous les cappitaines de se tenir en leurs quar- tiers, qui sont ez villages de Chambry, Chauconnin et Neul’mous- — tier au deçà de la riviere. Le mesme personnage m’a. asseuré qu’il n’y a pas cinq cens ohevaulx avec le dict duc de Mayenne, qu’il est bruict que le duc de Guise et'Sainct-Pol doibvent arriver : qui ne peut estre de deux ou trois jours. Je sçais pour certain que le s' de Bosne a dict depuis vingt-quatre heures que, si l’eglise du prioré de Gournay n’estoit abattue, il y auroit moyen d'y loger des pieces p qui empescheroient que personne ne se pourroit tenir dans le fort ; I dont je vous ay voulu advertir, alin que vous faciès travailler incon- _ tinent à la mettre par terre, ensemble le colombier qui est en la mai— son au devant du fort, et ce que vous verres qui peut nuire au dict fort. J’ay nouvelles que mes forces viennent de toutes parts, et que tous mes serviteurs accourent pour se trouver en ceste occasion. Je me porte beaucoup mieux que ce matin, lorsque je vous ay escript, et sens, d’l1_eure à aultre, amendement à ma santé, dont je loue Dieu. Je prendray demain medecine, et espere, dans la lin de ceste sep— maine, estre en mon armée. Ce pendant, mon Cousin, je me repose sur vous de toute la conduicte d’icelle, et vous prie qu’0n ne perde une seule heure de temps à ce qui est necessaire pour mettre le dict fort en deliense. Je prie Dieu, sur ce, qu’il vous ayt, mon Cousin, en saisaincte garde. Escript à Sainct Denys, ce Xllje jour d’octobre 1592. . HENRY. . . ronmrr. ~ Larmes DE HENRI lV.— -III. 86 .