‘ imaginer. Crois, mon amy, que je desire fort qu’il se presente une
bonne occasion pour te le faire paroistre. Si le prince de Parme s’ap-
` proche de nous, vous aurés de mes nouvelles bien tost, et je me
promets que vous ne serés pas des derniers qui se rendront prés de
moy. Feret vous contera le reste : et sur ce, la Gode, Dieu vous ayt
en sa garde. Escript à Chams—sur-Marne, le vnf octobre.
I HENRY. .
' [1592.]-8 ocronnn. —VI“*°.
Orig. autographe. B. B. — Fonds Béthune, Ms. 9044, fol. 9. -
` ~ A MONSB DE MAPJVAUX. - A
Mons' de Marivaux, Comme j’ay veu que Feret passoit par Cor-
beil, jen’ay point voulu vous envoyer homme expres, car il est capable
de vous dire de ma part ce que je veux que saicliiés. Vous le cong-
noissés assez pour le croire de ce qu’il vous dira de ma part. Amassés
vostre trouppe et me venés demain trouver, car m' du Maine vient à
nous. Dieu vous ayt, Mons' de Marivaux, en sa garde. Ce Vllrlmc oc-
tobre. —
A Champ sur Marne.
. HENRY.
[]59É.——Av41v 1 LE io ocroB1u :‘.]
Cop. — Arch. de la Couronne, salle 5, anciennes archives, Ms. 30, fol. 79 verso.
` [A .
Mons' de La Royne d’Angleterre m’a faict entendre
que, sur l'advis que vous a donné ma sœur la princesse de Navarre,
vous avés fait constituer prisonnier un nommé Anthoine, Anglois
fugitif, et traitre à la dicte dame, laquelle, à ceste occasion [desire]
S Époque où Madame Catherine quitta le Béarn, qu'elle gouvernait, et vint se réunir
au Roi son frère. '
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LETTRES MISSIVES