de vostre part, selon l’asseurance que vous m’avés donnée de vostre
amitié en mon endroict, et l'aH’ection que vous avés tousjours mons- ‘
trée à Tacheminement et perfection de ce bon œuvre. Et pour ce, je
luy ay ordonné de vous communicquer tout le fait de sa charge et
legation, que je desire estre examinée par vostre bon jugement, et
assistée de vos bons advis et faveurs, vous priant adjouxter foy à tout `
ce que le dict s' marquis vous dira en mon nom comme à 1110)*-
mesme : et sur ce, jeprie Dieu, mon Cousin, qu’il vous ayt en
sa saincte garde. Escript à Chams-sur-Marne, le VIl`]° jour d’oc-
tobre`1`5g2.
‘ _Vostre affectionne cousin .
[1592. —> '8 ocroear. ] —IlI"‘°. — E Cop. — B. B. Suppl. fr. Ms. l009-3. (D’après les registres du Parlement.) [A MON COUSIN LE GRAND DUC DE TOSCANE.] Mon Cousin, Je ne me suisvoulu contenter de la communication que vous avés eue par mon cousin le cardinal de Gondy, et que vous donnera le s' marquis de Pisany, de ma resolution en ce qui despend de moy, touchant les moyens qui ont esté proposés pour la pacifica- tion de ce Royaulme, comme je leur ay à tous deux donné charge de vous faire entendre la declaration que je leur en ay faicte, ayant encore voulu despescher vers vous exprès le s' de la Clyelle I, pour vous en porter particulierement la confirmation de ma part, comme celuy à qui je dois le premier acheminement de ce faict, et de qui j’en attends encore la principale conduicte. .l’ay, sur ce, baillé un memoire au dict de la Clyelle, qui contient aussy quelques aultres choses, tant sur l'estat de mes aH’aires que sur aultres particularitez. Je vous prie le voir, et ouïr encores sur le tout le dict s' de la Clyelle, t [ Isaïe Brochard, seigneur de la Clielle, en diverses ambassades, noiaminent à Flo- maître d’hôtel du Boi et gentilhomme ser- rence et à Venise. i ' vant'de S. M., fut employé avec succès .
