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ii DE I*I.ÉNllI’IV. \ (13 U quatre jours, que mes cousins, le comte de Soissons, de I ;10ngueVille" et mareschal d'Aumont, seront joincts a moy avec plusde deux mille . bons chevaux et dix mille hommes de pied qu’ils amenent avec eux, compris les Heistres que a amenez Tisels Schomberg et les Suisses, que je leur av,0is laissez. Jiattends aussy en-mesme temps quatre mille ‘ Anglois que m’envoye la Royne d’Angleterre. Quand tout cela sera joinct ’ ensemble, _la troupe sera assez bonne pour leur donner de Yexercice, _ comme c’est bien mon intention de le faire. Mais la façon dont ils se sont comportez aux precedentes occasions me faict soubsconner qu’ils ne feront point de conscience de ne nous attendre pas. Je ne leur en . donnera as la eine, si `e uis, et sera à eux de s bonne heure, ue P P J P J J U il la atience n’en sera as lon ue. Je reVo1s ue tout ce e e vous P P . 8 P (I qu J en d1s nelera que vous accro1stre le? regret que Vous aurés de ne vous pouvoir trouver en ceste occasion. Je le regrette autant que vous le sçauriés faire, tant pour le contentement que _j’aurois de vous veoir . prés de moy, que parce que je sçay que,.vous y series trés utile. Mais mes allaires sont en tel estat que’en quelque part de mon Royaume que soyent mes serviteurs, ils trouvent assez de quoysoccuper. J’ay prou de subjects decognoistre avec quelle affection vousle faictes, aux occasions qui se. presentent. Jlespere que vouscognoistrés aussy quelque jour que jiauray eu bonne souvenance ; car siije reçois quel- Mémoires, dans la collection complète de tion, le 29 avril de cette même année, M. Petitot, 1'° série, t. XLIV, _ p. 550 et atteint par une balle, dans une salve d'ar- I, suiv. tillerie tirée en son honneur, à l'entrée ‘ Henri d'Orléans, duc}de Longueville, dans Amiens. L’auteur des Amours du souverain cle Neuchâtel en Suisse, comte grand Alcandre accuse de sa mort Ga- . .de Dunois et de Tancarville, pair et grand brielle d’Estrées, dont il. passait pour chambellan de France, gouverneur. de Pi- avoir été l’amant. Il descendait du célèbre cardie, était le lils aîné de Léonor d'Or- comte de Dunois, bâtard du second fils ` léans, duc de Longueville ; et de Marie de de Charles V. Cette branche de la maison Bourbon. Il avait épousé, en 1588, Ca- royaleséteignit dans la personne du petit- therine de Gonzague, lille du duc de Ne- fils de'I Ienri d’Orléans, Charles Pâris, duc ` vers. Henri IV le lit chevalier de ses or- Q de Longueville, tué au passage du Rhin, dres en 1593, et il monrutlort jeune, le 12 juill-1672, comme il allait être élu dans tout l'éclat de la plus belle répnta- .roi de Pologne. J - ' _ 6.