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LETTRES MISSIVES

‘ son moyen : et n’estant ceste-cy pour aultre subject, je prie Dieu, Mons' de Dinteville, vous avoir en sa saincte et digne garde. Du camp devant Provins, le xxxe jour d’aoust 1592. _ . HENRY. l rorxnn. W [ 1592. ] — 2 sE1>rEMBaE.—— I". _ Orig. autographe. — B. B,. Fonds Béthune, Ms. 9104, fol. 58. i Cop. - B. R. F onds Fontanieu, Ms. P.73, fol. 13 recto. Et Suppl. fr. Ms. lO09 3. Imprimé. — Mémoires de Nevers, t. II, p. 31 1. A MON COUSIN LE Duc DE NIVEBNOIS. ' i I Mon Cousin, Je vous prie de donner ordre que les munitions et ce qui vous vient d’Esperna_y soyent menez aux’Filles-Dieu, où est logé le regiment de Berne. Je vous puis asseurer que demain à deux heures aprés midy, l'arti1lerie, les gabions et les plates-formes y seront. Si nous usons de diligence, nous pourrons commencer aprés- demain la batterie, et rendre la ville en mesme tem 's ; ce ue °e P P il J desire mliniment, pour aller secourir Crespyl, qu1 est assiegé, comme presentement j'en viens d’avoir nouvelles, et que, à l’arrivée, ceulx de dedans ont faict une brave sortie, où ils ont tué force Espagnols. Bon soir, 1non Cousin. Des Cordelieres, ce mercredy à six heures du soir, 1_]° septembre. _HENar. [ 1592. ] — 2 srrrmieas. — II“‘°. Cop.- Bl B. Fonds Béthune, Ms. 9118, fol. g8. _ A MONSB D’ESTBÉES. i i Mons' d’Estrées, J’ay esté bien ayse d'entendre pardvostre lacquais ce qui s’est passé en ma ville de Noyon. Vous sçavés bien que je vous O ’ Cette ville, alors assez importante, était la capitale du Valois (département de l'Oise}.