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1592. - 28 Août.

Imprimé. — Mémoires de mcssirc Philippesde Mornayg édit. in-lt", t. II, p. 342.

[A M()NS“ DU PLESSIS.]

Mons’ du Plessis, J e suis las de vous escrire tousjours une mesme chose. Je desire infiniment de vous voir, mesmes avant la venue des deputez qui _doivent venir avec Viçose, et que j_’ay mandez par luy : [ Venés ; _]’ay tant de besomg de vostre presence que. Je ne m’en puis passer, pour des raisons que Je ne vous puis-escrire. Venes encore ‘ un coup ; vostre sejour prés de moy nesera que de peu de jours. Je seray bien ayse que vous ayés donné quelqueordre à rendre con- tens les Suisses ; mais que cela. ne vous attache pointtant par delà . que vous en soyés plus long temps avenir ; A Dieu, lequel je prie vous avoir, Mons’ du Plessis.- en sa garde’. Ce xxviif aoust, à Melun :. ’ amat. Venésavenés, venés, siivous m’aimés.


1592. - 30 Août.

Cop. —B. B. Fonds Béthune, Ms. 9540, fol. 55 fccto. ‘ ‘ I

[A MONS“ DE DINTEVILLE.]

Mons’ de Dinteville, Suivant ce que je vous ay desjà escript, je vous prie tenir’ la main et faire tous les bons oflices que vous pourrés, ailin que, à la premiere eslection qui se doibt faire du maire de nostre ville de Langres, le s* Boussat soit receu. Car j’ay tant de contentement de ses services passez, et il s’est sy bien et sy dignement acquitté de la dicte charge, que festimeray à beaucoup de service de le veoir de— nouveau esleu en la charge, m’asseurant qu’en vostre absence les alïaires de la dicte ville en iront mieux par

Les Mémoires de Mornay nous apprennent que cette lettre était autographe.