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LETTRES MISSIVES


` 1592.-- 18 Ju11.LET. i I ' Orîg. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 9109, fol. 62. Cop. — Suppl. fr. Ms. l009-3. Imprimé. — Mémoires de Nevers, t. II, p. 306. A A MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS. i B Mon Cousin, Je vous escrivis dés hier au soir, comme je m’eu allois coucher à Sonppy, ou je vous prie me faire sçavoir de vos nou- velles. Presentement viennent d’arriver icy les charrois qui portent de la pouldre et balles à Chaalons ; mais ç’a esté si mal à propos, que toutes les trouppes estoient deslogées, ` et n’en restoit plus pour leur pouvoir faire escorte ; de sorte que je suis contrainct de les faire ve- nir en mon quartier 1, id’où demain je les feray accompaigner. Puisque vous avés veu mon cousin le duc de `Bouillon, il vous aura dict les nouvelles de la prinse de Stenvicq par le comte Maurice ’. Je crois que je puis attendre de cela quelque faveur en mes alliaires. Sur ce, je prie Dieu, mon Cousin, vous conserver en sa saincte garde. Escript ` au camp de Suippes, ce XVII`]`? juillet 1592. - HENRY. ` auzé. i 1592. — 2/; JUILLET. ' Orig. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 9109, fol. 63. . Cop. — Suppl. fr. Ms. 1009-3. Imprimé. — Mémoires de Nevers, t. II, p..30 y. , . A MON COUSIN LE DUC DE NIVEBNOIS. — Mon Cousin, Il fault confesser que ce fut Dieu qui m’inspira de partir hier comme je le `feis, et de venir coucher en ce lieu, ou je suis ' C'est ce qui avait causé le retour du la province d’Over Yssel, venait de soute- i Roi à Suippe, d'où cette lettre—ci est en- nir contre le prince d’Orange un siege long core datée, bien qu’il se fût avancé, la et très-meurtrier, qui est raconté en dé- veille jusqu°à Sommepy. tail par de Thou, livre CIV. La prise cle ’ La ville de Steenwick, sur l'Aa, dans cette ville était une nouvelle importante.