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i — DE HENRI `IV. . 6(t3_ pense que les raisons que je vous ay cyldevant faict entendre m’em— pescher de le pouvoir faire melserviront encores de legitime excuse envers vous our ce re ard, m’asseurant ue vous ne desirés chose . . . (I., _ a _ qui PUISSG prejudicier à mon service. Tout neantmoms le danger ne seroit seulement de la perte de la place, le voulant tenter, mais il É apporteroit un teldegoustement à mes aultres serviteurs, qu'il mien pourroit advenir beaucoup de mal davantage en mes allaires. Je vous supplie donc, Madame, trouver bon que je ne'l’ace rien en`.cela. qui puisse diminuer l’aH’ection avec laquelle ils ont siliberalement exposé et exposent tous les jours leurs vie et moyens pour la conservation de ceste Couronne soubs mon auctorité, et Tobligation qu’ils ressentent tous avec moy vous avoir de l’assistance qu’il vous a pieu m’y donner, et pour laquelle je miasseure que, s’il se presentoit occasion où vous eussiés besoing de leur service, je n’aurois peine à les y persuader, les y recongnoissant tous trés disposez ; m’est un trés grand cone

tentement, pour les voir en cela conformes à ma volonté, qui,', je

vous supplie croire, ne sera jamais aultre que devousservir et bone ;. rer de tout mon pouvoir. Sur ce, vous baisant humblement les mains, je prie Dieu qu’il vous ayt, Madame, en sa trés saincte garde. _ _ Vostre trés affectionne `frere et serviteur, , V HENRY. _' secours._» Une autre pièce sans date, mais verneur de Flessingue, était le 'principal placée par Ptymer entre cette lettre et chef de ces troupes. Lïnstruction donnée I une du mois d'a0ût, est plus explicite- par Bymer ne fait point mention de l’en- Ciest une réponse faite par le lord tréso- voi de ce seigneur en France. Maisile rier, le lord amiral et le lord chambellan, départ des troupes sous ses ordres, et à MM. de Beauvoir et de Sancy, pour pro- cette lettre, où est nommé le sieur de Sid- TUCUYC le SCCOUPS (lülïlüfldé. La PI’CIIIièI`€ D8)', PBI1YCl']lS f3l(`C conjecturer qu'il fut condition est ; « Que le Ptoi s’engagera à alors envoyé en France avec ce secours, remettre à la Reine telle ville de Bretagne et chargé eu même temps de deinander , qu'elle demandera. » Au moiside mai pré- formellementla ville de Brest. Ces diverses cédent ; Elisabeth avait donné des ordres considérations nous ont paru motiver la pour qu’une partie des troupes qu’elle date que nous avons assignée à cette lettre entretenait dans les Pays Bas passâtpen ‘ importante. _ France. Le chevalier Robert Sidney, gou- ’ ' 8i.