Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/670

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' DE HENBL IV. ' 6l1l i pour n’y laisser rien en peril. Je fais estat de vous renvoyer vostre secretaire, qui vous portera l’advis de ceste resolution, avec les expe- ditions que vous luy aves donne charge de recouvrer par deçà, ou je ne I`:-eusse pas si longtemps retenu, sans les occasions qui se sont U oflertes, qui avoient apparence de quelque evenement de conse- quence, dont je voulois qu’il vous peust rendre raison à son retour. I Depuisle mien de mon voyage d.e Picardie, _i’ay receu les vostres _des 1], 11], -11]], v et xvuf du mois passéypar où-je vois le soin que vous aves eu de la Provence, dont je, vous sçay tres bon gré. Je suis bien ayse_ de la conference que vousaves eue avecla comtesse de i Saulxy, que je vois que vous aves à demy convertie ài s’employer pour P le bien de nostre alïaire. Si elle y apporte aussy bonne volonterqu’elle ten a Je moyen, ill ne peut qu’il n’en reussisse quelque chose de bon. Jlay aussy pris plaisir de voir' que vous aves conl’ere avec les s" Gri- ~ maldi et marquis de Caigne, ayant clilleurs bonrecit dleux, et que leur inclination n’est point mauvaise. Je crois què —le s' de Mesplez, ‘ que j’ay renvoyé en Provence, n’aura pas passesans vous voir, .et vous aura dict Paclieminement de mon cousin le duc d’Espernon en Provencegce que j’avois d’autant plus volontiers trouve bon, que j’estimois par là de dispenser le seig" Alfonse du voyage que je luy avois ordonne d'y faire, et luy oster, par ce moyen, tout subject d’en- _ tendre à la trefve. qui estoit proposée du Dauphine avec le Lyonnois. Toutesfois, il court icy un bruit, depuis deux ou trois jours, que cela nia point empesclie qu’elle ne se soit laiete, et mesmes a des con- ditions qui semblent peu raisonnables.:Jlattendray à en juger jusques i à ce que je saiche :plus particulierement les raisons qu’ils auront eues de prendre ceste res’olu>tion. Cest ce que__ie vous diray pour ceste fois : sur ce, je prie'Dieu, mon Cousin, vous conserver en sa saincte ` garde. Escript au camp de Gisors, ce auf jour de juin 1592. Ã ._ yi, "-;; i _FOBGET.i i .È i "`i•, ..: lili . a ’• *"` 'i ' mmnns na mmm iv. - m. Q i *8i