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'6ZtO I i LETTRES MISSIVES ° i qui s’y est perdu ne sont qu’environ trois cens hommes de pied An- _ glois° etlansquenetz, car de cavalerie il n’y en est pas demeuréjune vingtaine. Il n’y a eu que le s' de la Bochepotî qui voulutaccourir pour soustenir la dicte infanterie, qui y est demeuré prisonnier, et deux ou trois aultres. Et combien que laperte soit plus en la reputation ’ C I C I, l U u elle n’est en ellect, toutesfois e considere bien u il estoit neces- r .l Y saire d’arrester promptement le cours de cet advantage qu'avoient les ennem s ; et our ceste occasion 'e me resolus aus -tost de me ` Y P J . departir 'de mon premier dessein, pour proche que Je le v1sse_ de son exeoution, pour pourveoir à ce qui estoit de plus pressé, et ieis O - I ’ . | O aussy partir mon cousin le mareschal dAumont, avec ce que `]’&VO1S de cavallerie, des provinces de delà, pour advancer droict au pays _ du Maine, attendant que m'estant rejoinct à mpn armée, que j’avois laissée en ces quartiers de deçà, à mon cousin le mareschal de Biron, je me feusse resolu d’envoyer deinouvelles forces en Bre- tagne, ou de les y mener moy-mesme. Je suis, de devant—hier, arrivé icy seulement, et y doit aujourd’huy arriver mon cousin le mareschal de Biron, avec l’armée. Je pensois que nous ferions icy le sejour qui est à faire pour se resouldre sur les occa- sions qui se presentent ; mais nous avons advisé qu'il estoit plus à propos de l’aller faire a S*ÃDenis, où nous aurons moyen, pendant que lion vacquera aux aflaires, de ne tenir pas l'armée inutile. Nous nous resouldrons la du departement des forces qui est à faire ; car il en faut envoyer en Champagne et en Bretagne, et en retenir par deçà " Élisabeth ne prit pas aussi aisément peler de nos troupes, après tant de morts, son parti de la perte de ses Anglais. Sans estropied, blessés et ruines ne vous sem- tenir compte de Yardenr chevaleresqne blexea cstrange, j'espére, ains mais conson- qui leur faisait toujours demander vive- nant à la raison._» ment les postes ou il y avait le plus de ‘ Antoine de Silly, seigneur de la Bo- danger, elle faisait de grandes plaintes aux chepot, baron de Montmirail, damoiseau ambassadeurs du Boi sur la manière dont de Commerci, gouverneur d’Anjou, che- il exposait les hommes qu'elle lui envoyait ; valier des oges du Roi en 159lt, était elle lui écrivit, à quelque temps de la, le second fils de Louis de Silly, seigneur dans une lettre dont Yoriginal, conservé de la Puocheguyon, et d'Anne de Laval, à Londres, ne porte point de date :«*L'ap- dame de la Bochepot. A