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638 LETTRES MISSLVES j’aySbien voulu, envœzant a present vers elle le s' de Sancy, conseiller eumon conseil d’Est at, et mon premier maistre d'hostel,-luy don- ner cestelparticuliere adresse, de vous communiquer la charge que . jefluy sy commise ; principalement pour le secours de fla Bretagne, vous `priant dyîapporter ce que vous pourrés, afin que bienîtost il s’y face la bonne resolution que 'l'estat et la necessite de la province a besoing, selon que vous enteindrés plus amplement de=luy : auquel 1ne remettant, je prie Dieu, Mons" Cecil, qu’il vous ayt en sa saincte garde. Escript au camp de Gisors, le XIXe juing 1593. l ` . f . . HENRY. _ . il 1592:— 1 9 JUn~z.—lIl“"’. A — . ..Cop. — B. Pt. Suppl. fr. Ms..1009—3. (D’après Taneien cabinetiilc M. de Mandajors.) _ _ J [A MON COUSIN LE DUC_ DE MONTMOBENICYZTI ` Mon Cousin, Si la derniere despesche que je vous ay faict vous _est arrivée, vous aurés veu par le memoire qui y estoit enclos, quelle lut la forme de la retraite que lit à Caudebec le duc de Parme, de devant nous, passant de nuict la riviere de Seine, à force de bateaux ; et comme en son malheur il fut sy heureux que nous ne nous en aperceumes qu’il ne fust _iour,ëtant l’assiette de'son eampluy-estoit favorablel. Cela lut cause qu’il en recent moins de dommage. Toutes- fois, il demeura une partie de son equipageï et il vit dés le lendemain ‘ Cette retraite fut généralement consi- dats et toute Yartillerie, brûlant ensuite ou dérée comme une des plus belles opéra- coulant à fondle pont debateaux qui avait tions militaires du siècle. Les deux armées servi au passage de l’armée. Henri IV, si en présence, le duc de Parme, blessé admirable dans l'action, où son exemple mortellement, sut faire passer la Seine, entraînait tout, n’avait pas cette science sur un point où.le fleuve est si large, à militaire. Lorsquele duc de Parme lui en- son armée tout entière. Son fils, le prince voya demander par sa trompette ce quiil. A Banuccio Farnèse, traversant à l’arrière- pensait de cette retraite, il répondit brus- garde, sous le canon du Roi, et attaqué quementqu’il ne s’y connaissait pas, etque par ses vaisseaux, ne prit terre qu’après la plus belle retraite il Tappelait une fuite. A avoir débarqué _]usqu'au dernier des sol ’ Ceci ne doitsentendre que de l’attirail _