des Pays-Bas ; nous avons bien voulu vous escrire la presente pour
` vous prier nous vouloir faire ce plaisir de nous continuer le secours
de vos trouppes et navires qui sont icy, jusques à ce que nous ayons
la fin de ’ceste entreprinse d’une façon ou d'aultre, que nous espe-
rons que Dieu rendra sy heureusepour nous, que la victoire nous
en demeurera, à Tadvantage de nos allaires et contentement de nos
amys ; entre lesquels nous avons trés juste occasion de vous tenir,
comme nous faisons, des plus asseurez, et y rendrons toujours une
parfaicte correspondance de nostre part : et nous remettant sur le tout
à ce que le s' de Buzanval vous dira plus particulierement de nostre '
part, nous prions Dieu qu’il vous ayt, Trés chers et bons amys, en
sa saincte garde. Escript au camp devant Rouen, le xxvnf jour de
mars i'592. p p
HENRY.
L - nnvoi.
1592. - — 28 mns. — ~IIl‘“". _
Orig. — — Arch. de M. le vicomte de Gauville, à Rouen. Copie transmise par M. Fioquet, corres-
pondant de l'Institut. `
. A MONS“ DE GOVILLE.
i LIEUCTENANT `DE LA CCTMPAGNIE D’HOMMES D'ABMES DU SI DE CABROUGE.
Mons' de Goville, Les ducs de Parme et de Mayenne sont resolus
de venir à moy pour donner la bataële. Les advis que jlen ay sont
certains et nie sont confirmez parlettres interceptées des dicts ducs
à 8*-Pol-, Guyonnelle, et èrtous ceulx des garnïsons qui sont ez villes
rebelles, du costé de Champaigne et de Picardie ; lesquels sont man-
dez à cest effect, et leur rendés—vous est au vnf du mois prochain
à Montdidier. (Test a ce' coup que la bataille se donnera, carje suis
resolu ; aussy tost qu’ils s’approcheront de moy, de lever le siege et
aller 'à eulx. Je m’asseure que vousne vouldriés queceste occasion se
passast sans vous y trouver ; qui est cause que je vous en ay voullu
advertir, et vous prie d’en donner advis à tous vosamys et les Faire.
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LETTRES MISSIVES