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DE HENRI IV. 553 ment, commandant les compagnies de ses enfans, y soient continuez, i avec le mesme pouvoir qu’ils avoient auparavant, sans qu’il soit" I change aulcune chose en l'ordre et garde de la ville, veu qu’ils»se sont tousjours bien conservez avec mes subjets, les hahitans d'icelle, en bonne union et concorde, tant d’une que d’aultre religion. Je leur ay eseript à tous de continuer de bien en mieux ; vous priant, mon Cousin, aimer tousjours ses enfans, pour l’amour de moy, et faire pour eulx tout ce qui sera en vostre pouvoir ; et croyés que vous lerés chosequi me sera tres agreable : priant, sur ce, Nostre Seigneur qu'il vous ayt, mon Cousin, en sa saincte et digne garde. Escript au camp de Darnetal devant Rouen, le XlX° jour. de janvier 1592. _ i I HENRY. . nnzâ. l592. — 21 mvvien. —, I'°. Cop. — B. B. Fonds Béthune, Ms. 9110, fol. 63. Et Suppl. fr. Ms. l009—3. [A MONSB DESDIGUIERES.] Mons" Desdiguieres, J’ay eu deux advis de la delaicte des forces du duc de Savoye qui estoient en Provence. Le premier m’a esté en- voye de Paris, sur celuy qui leur a esté apporté de, Lyon. Le second I i m'aA esté envoyé par ma cousine la duchesse de Nivernois ; et encores ‘ que par le dict advis le nombre des hommes quiont este dellaicts soit specilié, ensemble la prise de deux canons, je desire entendre de vous au vray les particularitez arrivées. Je m’asseure par les lettres que les s" de la Valette, d’Ornano et vous m’avés escriptes, que vous , ne perdrésloccasion de cueillir le fruict de eeste victoire, entrepre- nant ce que vous jugerés qui se pourra faire pour le bien de mon service. Je suis à la veille d’une bataille. Prevoyant ceste occasion de longue main, '_i’ay mande la plus-part de mes forces pour m’assister, mesme mon cousin le mareschal d’Aumont et le s" de Schomberg, lesquels estoient fort necessaires pour s’opposer aux Clesseings du duc mmnns ma umem 11*.-111. 70