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5lll1 i LE'l"l’BES IMISSIVES ` nication des precedens, _ a mesure que je les ay receus ; en quoy je ne suis sans soupçon que son ambassadeur ne m’a faict les bons olfices que ei me promettois de luy “, veu le refus qu’il m’a prononcé de la part de la dicte dame, et que le s' de Beauvoir, mon ambassa deur prés d’elle, m’a aussy confirmé luy avoir este faict par elle- mesme du nouveau secours que je luy ay demandé, et ce. que vous scavés que le dict ambassadeur mesme a faict pour empescher que je ne vous envoyasse luy en faire nouvelle instance ; ne pouvant croire qu’elle eust prins telle resolution, s’il luy eust donné information, au vray, de l’estat et besoing de mes affaires, selon la cognoissance qu’il en a. Et pour ce, je seray bien ayse que vous taschies dextre ment de seavoir quels auront esté ses ollices en cest endroict, afin que je saiche mieux de quelle façon fauray àtraicter avec luy' à ` Yadvenir ; voulant, au demeurant, que vous faciès cognoistre à la dicte dame, pour le regard de mon cousin le comte d’Essek, qu'en— core que j’estime beaucoup de l'avoir pres de moy, pour le cog— _ noistre seigneur de grand merite et valeur, toutesfois je porte tant d'honneur à icelle dame, que je serois "trés marry qu’à mon occasion il list chose qui la peust fascher ; et qu’il n’y aura jamais empesche- ment de ma part qu’elle ne soit satisfaicte de ce qu’il plaira luy or- donneri Ifentendant aussy qu’apres luy avoir represente la necessite qui me fit la requerir du dict nouveau secours, vous lien pressies, qulautant qu'elle l’aura agreable. Et si je n’ay ce bon beur, je por- . teray mes incommoditez le mieux que je pourray, sans toutesfois jamais rien changer, quelque condition où m_es affaires puissenttom- ’ Mornay nous a laissé sur cette partie et ce, nonobstant qu’il y fust fait mention de la lettre du Roi les plus curieux rensei— de M. Houton, ambassadeur pour la Reine guements. ll dit de cette lettre et de la A en France, tant parce que l’intention du précedente : «Lesquelles lettres en origi Roi estoit telle, que pour ce aussi qu'on nalledit sieur du Plessis envoia dechilfrées ne nuit jamais à un ambassadeur de l'a- au dict sieur de Beauvoir, de’Douvres, le voir pour suspect ..... lui cnvoia aussi le 18 'anvier ; et lui escrivit u’il estoit d'a chiffre, afin de 'ustifier ar icelu les des- i J Cl J P Y _ vis que l’une, à sçavoir la plus longue, chiifremens, si besoin estoit. » fust communiquéeàM. le grand thresorier, _