Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/572

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. DE HENRI IV., -5!13 si_stance,;mais de. venir. droict~, r pou1: essay, er.-de nous faire lever le siege. En conlirmation de quoy _j'ay eu encores, la nuict du premier de c.mois, nouveladvis, de mesme Ãpart, .qu’ilsrmarchoientet-slen viennent à Amiens. -De là je suis encore incertain quel'-chemin ils vouldront prendre, ou par Abbeville et Eu, pour attaquer le Paulet‘, qui mettroit la ville de Dieppe en. grande peine, ou vers Beauvais. Le premier seroit le plus long ; mais pour estre celuy, qui mîincoms moderoit.le `plus, clestsaussy celuy que Èje ;crois plustost_qu'ils voul- dront prendre ; joinct que de ; l’aultr’e costé jeileur pourray donner plus d’empescl1em'ent par le moyen. des villes de Gisors, Gournay et aultres que _]’y_tiens, _, et de Yadvantage que vous scavés qui s_e peut prendre pour deflendre les passages des rivieres et de la forest \ qui y sont. Et ay ; aussy esté adverty qu’ils se sontylaissez entendre depuis l`0rdre_que _i’ay mis audict Gisors, que cela avoit_en quelque chose fait changer leur dessein. Je suis apres ra me resouldre de ce que jïauray à faire. en l’un` ou en l’aultre cas, selon les nouvelles que j’auray et que je me trouveray .POI.l1`V8l l .de, l’orces, dontgje crains bien que la plusgrande partie de celles que j’attends ne vienne plus i tard, et que je me pourray trouver court pour continuer le siege . et faire teste à llarmée, mesme estant foible ddnfanterie comme vous ' sçavés que je suis, de laquelle je ne puis pas esperer grand renfort _ avec les troupes de cavallerie qui me viennent, tant à causede la diligence. que je leur mande faire, voyantple besoing sy ; proche, que pour le grand nombre de places ou il faut laisser bonnes garnisons par lesprovinces pour les conserver.' Ce. qui se peut par soing et di- ligence, je le puis promettre non seulement de ma part, mais aussy p des seigneurs et bons cappitaines dont j.e"seray accompagné en ceste occasion, comme _i’espere qu’il n’y aurahaulcun manquement de ce qui peut despendre de nous. Ce pendant vous pourrés faire entendre à la Ttoyne`, ma bonne sœur, lesdicts derniers advis que j’ay eus du progres des dicts ennemys, comme je luy ay donné part et commuë 'Faubourg dcDicppe., . . _, . i