Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome3.djvu/560

Cette page n’a pas encore été corrigée

. DE HENRI 1'V., 531 toutes honnestes conditions, ils nfont escript, comme aussy a faict mon cousin le comtede Nassau, aflin de favoriser en cela leur juste desirde ce qui peut deppendre de moy. Et encores que la bonne volonté et opinion quîlstesmoignent par là en vostre endroict, et le debvoir que chacun a de communiquer au publicq les gracesque Dieu lui a desparties, vous doibvent assez inciter d'emb1 asser ceste _ oocasion, joinct'1e merite et honneur que vous y pourrés acquerir, sy est ce quiils me sont sy conjoincts d’amitié, et ay tant doccasion de desirer leur contentement en toutes choses, mais d'autant plus en celle-cy (que toute la chrestiente a interest de pourveoir etadvancer comme un bien commun qui, derivant de ceste source, se peut res- pandre partout), que pour vous faire congnoistre combien _j’auray agreable #que vcuil1és vous y disposer, _j’ay bien voulu accompagner de_ la presente leur dellegué, pour vous en prier, et’vous asseurer que le service que vous feres la ne vous acquerra moins de recomman- dation envers. moyqpour en esperer quelque bonne gratification et recongnoissance de ma part, que si 1’_avois receu particulierement en mesplus importans aH’aires ; et n’y sçaurois desirer plus favorable intercession que le tesmoignage que _i’auray du contentementque vous leur aurés donné en cest endroictizpriant Dieu vous avoir, Mons`" Sca- liger, en sa-tressaincte garde. . ' q — HENRY. ` W vsns LMNNÉE 1591. - l'°.. Cop. — Arch. de la Couronne`, salle 5, anciennes archives, Ms. fol. izo. * A NOS TRES CHEBS ET BONS AMYS LES MAIRE ET ESCHEVINS DE LA CITE DE LONDRES. Tres chers et bons amysî Les grandes demonstrations que nostre tres chere et =tres amée bonne sœur et cousine la.Boyne, vbstreiprin- cesse, l’aict de sa biemveuillance enversznous, et les faveurs qu’i1 luy plait continuellement despartir à Yadvancement de nos affaires, nous sontargumens sy indubitables de semblable aliection de ses bons 67. '